Chars en Ukraine, et tigres en Chine. Impliquée à l’ouest, dans le conflit ukrainien, la Russie connaîtrait-elle d’autres heurts diplomatiques, plusieurs milliers de kilomètres plus à l’ouest, à la frontière chinoise précisément. Ici, il n’est pas question de chars d’assaut ou de troupes en armes, comme sur la frontière ukrainienne, mais d’un tout autre type de menace : des tigres de Sibérie.
Certains de ces fauves, remis en liberté par Vladimir Poutine lui-même, ont été aperçus de l’autre côté de la frontière.
>> VIDÉO - Poutine relâche les tigres de Sibérie dans la nature :
Chèvres égorgées et braconnage. Selon Chine Nouvelle, ils auraient déjà tué 18 chèvres depuis la mi-octobre, date à laquelle le premier d’entre eux aurait pénétré sur le territoire chinois, selon le quotidien britannique The Guardian (en anglais). Ces tigres russes, suivis par satellite à l’aide d’un collier émetteur, ont donc envahi leur voisin, et sèment la panique parmi les éleveurs caprins.
Au-delà des chèvres égorgées, Pékin craint que ces tigres s’attaquent à des villageois. Belle joueuse, la police forestière se préoccupe néanmoins du sort de ces fauves en les préservant du braconnage : ses agents ont en effet enlevé de nombreux pièges déposés par des chasseurs illégaux.
>> VIDÉO - Un tigre de Sibérie filmé en Chine
Il faut dire que les tigres de Sibérie éveillent les appétits de nombreux villageois de la région : l’animal est censé avoir des vertus thérapeutiques dans la médecine chinoise, et il se vend à prix d’or sur le marché noir chinois.