Alors que l'Algérie est accusée par les rebelles libyens de soutenir Mouammar Kadhafi, le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci a tenu à clarifier les choses sur Europe 1 jeudi. "J'espère que maintenant que la paix va venir (...), la vérité sur le comportement de l'Algérie va pouvoir être révélée", a-t-il dit. Il a souligné qu'il n'y a "aucune ambiguïté" de son pays sur Kadhafi, alors que le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a estimé jeudi qu'Alger avait eu "une attitude ambiguë" pendant le conflit libyen.
"L' Algérie a dit son mot au sein de la Ligue arabe, dans un cadre démocratique (...), elle a appliqué la résolution 1913", a par ailleurs rappelé le ministre. Reconnaissant que "l'Algérie a marqué sa différence au début" du conflit libyen, Mourad Medelci a expliqué que c'était uniquement parce qu'"elle a porté longtemps l'espoir que l'affaire libyenne pouvait être réglée dans la paix et sans intervention étrangère".
Le ministre des Affaires étrangères algérien représentera son pays à la Conférence internationale sur la Libye à Paris jeudi.