Les Etats-Unis ont estimé jeudi qu'il était "un peu tard" pour proposer des élections en Libye, alors que le fils du dirigeant libyen en a fait part jeudi. Dans un entretien accordé au quotidien italien Corriere della Sera, Seif al-Islam, l'un des fils de Mouammar Kadhafi et présenté comme un successeur possible à son père, a expliqué jeudi que "des élections pourraient se tenir dans les trois mois. Au maximum d'ici la fin de l'année. Et la garantie de leur transparence pourrait être la présence d'observateurs internationaux".
Mais, a réagi Victoria Nuland, la porte-parole du département d'Etat américain, "les propositions de Kadhafi et de ses proches en vue d'un changement démocratique arrivent un peu tard. Il est temps qu'il (Mouammar Kadhafi) parte". Selon elle, le dirigeant libyen contesté qui doit faire face aux bombardements de l'Otan et à la défection d'une cinquantaine de responsables gouvernementaux, est de plus en plus isolé.