Plusieurs centaines d'étudiants montréalais ont manifesté une nouvelle fois mercredi dans les rues de la métropole québécoise pour protester contre une augmentation des droits de scolarité au QUébec, certains portant des panneaux vantant leur "printemps érable".
Les manifestants se disaient optimistes sur l'avenir de leur mouvement, déclenché à la mi-février. Il s'agit de la plus longue grève estudiantine dans l'histoire du Canada, qui pourrait forcer les étudiants à suivre des cours pendant tout l'été, y compris le soir et les jours de week-end, pour sauver leur année académique.
"Bien sûr, 'printemps érable' c'est un jeu de mots à partir du 'printemps arabe'. Mais c'est aussi un symbole de la naissance d'un mouvement qui monte comme la sève au printemps et qui finira par donner du sirop, et le sirop d'érable fait partie de l'identité québécoise", a dit un étudiant en architecture à l'Université de Montréal, s'identifiant seulement par son prénom, Emiliano.