Des opposants marocains, proches des jeunes contestataires qui manifestent régulièrement au Maroc, ont annoncé mardi à Rabat la création d'une coalition militant pour la "monarchie parlementaire maintenant".
Cette coalition non représentée au parlement est formée notamment de cinq petits partis politiques dont trois de la mouvance d'extrême gauche, et deux partis islamistes dissous. Parmi eux figurent le Parti socialiste unifié (PSU), le Parti pour l'action démocratique et social (PADS) et le Congrès national ittihadi (CNI).
"Le projet soumis à référendum (le 1er juillet) consolide le despotisme et n'encourage aucune forme d'interaction positive", estime cette coalition avant d'exprimer dans un communiqué son soutien au mouvement des jeunes contestataires du Mouvement du 20 février. "La coalition demeure engagée à agir, à travers l'ensemble de ses composantes pour l'aboutissement d'un régime démocratique fondé sur une véritable séparation des pouvoirs", selon la même source.
Le projet de réforme constitutionnelle comprend "des avancées dans la forme, mais pas d'avancées effectives", a confié Fouad Abdelmoumni, le coordinateur de la coalition, qui souhaite que le Maroc passe à une véritable démocratie dans les faits".