L’INFO. De Buenos Aires à New Delhi, son visage s’affiche à la Une des journaux. Valérie Trierweiler, la compagne du chef de l’État, hospitalisée après les révélations de Closersur la liaison présumée de François Hollande avec Julie Gayet, suscite l’attention dans le monde entier. Tour d’horizon.
Une femme "impétueuse et jalouse". Le portrait de Valérie Trierweiler dans la presse étrangère est peu flatteur. Le site américain The Daily Beast rappelle ainsi que "ses détracteurs ont commencé à l’appeler le Rottweiler" et qu’elle s’est "vite fait des ennemis" après l’arrivée de François Hollande à l’Élysée. Dans le Thaïlandais Bangkok Post, Valérie Trierweiler est décrite comme une femme "impétueuse et jalouse". Dans le tabloïd britannique The Daily Mail, on insiste lourdement sur le fait que "Miss Trierweiler" n’est pas mariée à François Hollande, ce qui ne l’empêche pas de bénéficier de "tous les avantages dont peut disposer une épouse présidentielle, avec tout un cortège d’employés et un budget généreux". Et le quotidien de citer un sondage selon lequel "une majorité des électeurs français – 89% - souhaitent que François Hollande se sépare de Miss Trierweiler". Un chiffre issu d’un sondage proposé aux internautes par Le Point et qui reflète, selon le quotidien, "une colère montante" contre une femme "déjà impopulaire".
Déjà "ex-Première dame" ? En Italie, on l’appelle "Valérie" tout court. Pour La Stampa, c’est de toute façon clair : elle est déjà "l’ex-Premier dame". Moins catégorique, The Daily Telegraph, qui barre sa Une de lundi d’une immense photo de Valérie Trierweiler, s’interroge surtout sur ce que François Hollande dira mardi lors de sa grande conférence de presse.
"Anguish of France's First Lady", titre demain le Daily Telegraph, avec en "une" une grande photo de V. Trierweiler. pic.twitter.com/pkPLnOejXL— Thomas Wieder (@ThomasWieder) January 12, 2014
"S’il annonce que leur relation est terminée, la "Première petite amie" devra quitter l’Élysée, où elle bénéficie d’un bureau et d’une équipe de cinq personnes", note le quotidien, ajoutant que "s’il ne le fait pas, elle se retrouvera quand même dans une position embarrassante, à tenter de faire bonne figure pendant que la France ricane des bouffonneries présumées de François Hollande". L’Espagnol El Pais rappelle qu’avant même la publication des photos de Closer, l’Élysée avait annoncé que la visite de François Hollande au Vatican, prévue le 24 janvier, se ferait sans Valérie Trierweiler. Et La Repubblica se demande de son côté si "Valérie" sera du voyage de François Hollande aux États-Unis, le 11 février prochain.
Hollande pourrait passer pour "insensible". La presse internationale se demande aussi quel sera l’impact de cette affaire pour le chef de l’État français. "L’effondrement de Trierweiler risque de le faire passer pour insensible", suppute The Independent. El Pais va jusqu’à comparer François Hollande à Silvio Berlusconi, dont les frasques ont nourri les gros titres des journaux pendant des années. Le quotidien espagnol estime que l’affaire ne pourrait pas tomber à un pire moment pour le président. A moins que, comme le suggèrent le New York Post et le site argentin Urgente 24, toute l’histoire n’ait été orchestrée depuis l’Élysée pour "mettre Trierweiler dans l’embarras et se débarrasser d’elle".
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