Norvège : des milliers de roses en hommage

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La rédaction d'Europe1.fr avec notre envoyé spécial François Clauss et agences , modifié à
Après la double attaque de vendredi à Oslo, suivez les derniers développements, minute par minute.

Une explosion s'est produite vendredi à 15h30 dans le centre d'Oslo, en Norvège, près du siège du gouvernement. Une fusillade a suivi la déflagration dans l'après-midi, à Utoeya, une île en grande banlieue d'Oslo. Ces deux attaques ont fait 76 morts et plusieurs blessés, selon un dernier bilan revu à la baisse lundi.

Le principal suspect des deux attentats est Anders Behring Breivik, un Norvégien, "fondamentaliste chrétien" selon la police. Il a été présenté à un juge lundi puis incarcéré. C'est l'attaque la plus violente connue par la Norvège depuis la Seconde guerre mondiale.

LUNDI

21h : Le PS répond à Bernard Carayon. "Ses propos sont inacceptables et doivent être condamnés avec la plus grande fermeté", écrit dans un communiqué Olivier Dussopt, un des porte-parole de la candidate à la primaire socialiste Martine Aubry.

20h50 : Un élu UMP demande la fin des subventions au MRAP. Bernard Carayon, membre de la Droite populaire, a demandé lundi à l'Etat de ne plus subventionner le Mrap qui a mis en cause "les partis populistes et les extrêmes droites" européens dans la double attaque en Norvège.

La "marche de la rose" lundi soir à Oslo

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20h25 : Les rues d'Oslo "remplies d'amour". "Ce soir, les rues sont remplies d'amour", déclare le prince héritier Haakon devant l'immense foule massée au bord du fjord de la capitale norvégienne.

20h10 : "La Norvège va changer". "Je pense que la Norvège va changer. Il y aura un avant et un après", déclare le Premier ministre Jens Stoltenberg à la BBC. "Mais je pense également que la Norvège sera facile à reconnaître. Nous serons toujours une société attachée aux valeurs de la démocratie et de l'ouverture, et une société qui encourage les gens à être actifs, à participer à la vie politique de telle manière qu'ils se sentent en sécurité", ajoute-t-il.

19h50 : Les services de sécurité se justifient. "Nous n'avons pas le droit d'inscrire comme cela des noms dans nos registres, mais on a vérifié si on avait quelque chose de plus sur ces personnes, si certaines pouvaient être rattachées à d'autres informations en notre possession, toutefois on n'avait absolument rien sur Behring Breivik", dit Janne Kristiansen, la directrice de l'Agence de sécurité de la police à l'AFP. "Il a vécu une vie incroyablement respectueuse de la loi", a-t-elle ajouté.

19h40 : 150.000 personnes rassemblées à Oslo. Près de 150.000 personnes se sont rassemblées lundi soir dans le centre d'Oslo pour une veillée d'hommage aux victimes des attaques sanglantes.

19h30 :

Anders Behring Breivik avait été signalé aux services de sécurité norvégiens en mars, annonce Janne Kristiansen, la directrice de l'Agence de sécurité de la police (PST). Ce renseignement faisait état d'un achat modique dans une entreprise polonaise qui vendait des produits chimiques mais l'épisode était trop anodin pour y donner suite, a-t-elle dit.

18h20 : Le père de Breivik virulent. Dans une interview à la chaîne norvégienne TV2, Jens Breivik affirme que son fils aurait dû se suicider plutôt que de tuer.

18h : Une marche blanche à lieu à Oslo. Après la minute de silence, respectée dans tout le pays à midi, des centaines de personnes se sont rassemblées dans le centre de la capitale norvégienne. Presque toutes tiennent une rose rouge à la main. Il s'agit pour la plupart de familles, avec des enfants, "comme s'il était absolument décisif durant cette période de transmettre des messages, des valeurs", indique l'envoyé spécial d'Europe 1, François Clauss. Beaucoup d'immigrés sont aussi présents dans cette foule, portant pour beaucoup un drapeau norvégien, "comme un message envoyé aux diatribes ultra-nationalistes et racistes" de Breivik, poursuit François Clauss.

17h40 : Breivik prêt à passer sa vie en prison. Lors des interrogatoires, Anders Behring Breivik s'est dit prêt à passer toute sa vie en prison, a indiqué le procureur Christian Hatlo lundi.

17h10 : le bilan revu à la baisse. La police norvégienne a ramené à 68, contre 86 précédemment, le nombre de morts lors de la fusillade de vendredi sur l'île d'Utoeya. Les autorités invoquent la difficulté de réunir et de synthétiser les renseignements sur ce qui s'est passé sur cette île. Dans le même temps, le bilan de l'attentat à la bombe dans le quartier des ministères à Oslo, commis quelques heures plus tôt, s'est alourdi à huit morts, contre sept jusqu'à présent. Au total, les attaques menées vendredi dernier ont ainsi fait 76 morts au vu du dernier bilan.

16h : Le juge annonce 8 semaines de détention. Le juge Kim Kim Heger a décidé de sa mise en détention provisoire pour une durée de huit semaines. Breivik en passera notamment quatre à l'isolement total.

Au cours de cette audience de 40 minutes, Anders Behring Breivik a admis les faits qui lui sont reprochés mais n'a pas plaidé coupable. Il a redit avoir voulu défendre son pays contre islam et marxisme, comme il le disait déjà dans son manifeste publié sur Internet, et a évoqué "deux autres cellules" dans son organisation. Breivik a par ailleurs assuré que les deux attaques ne visaient pas à faire un maximum de victimes.

Anders Behring Breivik a quitté le tribunal d'Oslo après sa première comparution devant un juge en vue d'une mise en détention provisoire, a annoncé un responsable du tribunal lundi. Les images de la chaîne TV2 ont montré un cortège de véhicules de police, comprenant deux Mercedes blindées noires, quittant le tribunal, gyrophares allumés. La police a demandé la mise en détention provisoire du suspect pour une première période renouvelable de huit semaines, le double de la durée habituelle. Le juge Kim Kim Heger doit désormais se prononcer sur la mise en détention provisoire de Behring Breivik.

14h05 : Un homme interrogé en Pologne. La police polonaise a interrogé un homme en liaison avec l'attentat à la bombe commis vendredi à Oslo en Norvège, et elle a perquisitionné dans un entrepôt, a fait savoir lundi la télévision nationale polonaise. Il s'agit du propriétaire d'une entreprise de commerce de produits chimiques.

. Anders Behring Breivik, est arrivé lundi au tribunal d'Oslo par une porte dérobée pour sa première comparution, a rapporté l'agence norvégienne NTB. La foule a hurlé "Sale traître!" à son arrivée et a malmené une voiture arrivant au palais de justice, pensant qu'elle amenait Anders Behring Breivik. La voiture, une Volvo bleue, a pu pénétrer dans l'enceinte du tribunal après intervention de la police. Selon un jeune manifestant, le suspect était assis à l'arrière du véhicule, avec des policiers à ses côtés.

13h30 : Émotion à l'ambassade norvégienne de Paris. Depuis lundi matin, un cahier de doléances a été ouvert à l'ambassade parisienne de Norvège. Dans une petite pièce, l'ambiance est minimaliste : une table, un cahier noir, une bougie et une photo du couple royal. Expatriés norvégiens mais aussi diplomates d'autres pays et Français qui ont passé des vacances en Norvège, les messages sont déjà nombreux. "Notre coeur est lourd. On est un petit pays et on est très proches en Norvège. On est tous ensemble dans cette épreuve", explique Alizée, une franco-norvégienne, sur Europe 1. Le cahier de condoléances sera ouvert pendant trois jours.

13h25 : Le père de Breivik dit avoir "honte" de son fils. Jens Breivik, un retraité qui vit depuis un an à Cournanel, un village de 503 habitants proche de Limoux, a accordé une interview à une journaliste de la télévision norvégienne dont il a fait sa porte-parole dans l'espoir de voir partir la quinzaine de journalistes qui entouraient sa maison depuis dimanche. "Il est très, très triste, il est toujours dans un état de choc et il ne retournera jamais en Norvège", a-t-il dit selon la journaliste qui sortait de la maison. "Il a honte de son fils".

12h20 : Le huis clos décidé. La justice norvégienne a décrété le huis clos pour la première comparution en justice d'Anders Behring Breivik. Les juges ont ainsi refusé les exigences du suspect, qui voulait "éveiller les consciences" et "parler au monde entier", selon l'envoyé spécial d'Europe 1 en Norvège, François Clauss. Anders Behring Breivik "se place dans une position de combat contre le marxisme culturel, la multiéthnicité, la gauche et l'islam", explique encore François Clauss.

La famille royale norvégienne, le chef de gouvernement et des milliers d'anonymes ont observé une minute de silence lundi à 12h00 en hommage aux 93 morts de la double attaque. De la Bourse d'Oslo aux aéroports, le pays encore sous le choc s'est brièvement arrêté à midi, de même que tous les trains du royaume. Envoyé spécial d'Europe 1 en Norvège, François Clauss a évoqué "un moment de très grande intensité et densité émotionnelle" et un silence "extrêmement impressionnant"."Le peuple de Norvège communie avec les victimes et tente d'exorciser le drame", a-t-il ajouté.

11h04 : Le père du suspect cloîtré chez lui. Le père de Breivik restait lundi cloîtré dans sa villa de Cournanel, dans l'Aude, où il réside avec sa deuxième femme, sous la protection des gendarmes.

11h03 : Les procureurs demandent le huit clos. Les procureurs de Norvège ont demandé lundi le huis clos intégral pour la première comparution en justice d'Anders Behring Breivik, qui a pour sa part demandé une audience publique.

11h01 : un bilan à la baisse ? Le bilan de la fusillade contre un rassemblement de jeunes vendredi en Norvège, actuellement de 86 morts, pourrait être revu à la baisse, a annoncé lundi un responsable de la police d'Oslo.

9h52 : Le demi-frère de la princesse parmi les victimes. Le demi-frère de la princesse Mette-Marit de Norvège figure parmi les 86 personnes victimes de la fusillade, a annoncé le palais royal norvégien. Policier de profession mais n'étant pas en service au moment des faits, Trond Berntsen, 51 ans, a tenté d'arrêter le tireur, Anders Behring Breivik, après avoir mis son propre fils en sécurité, selon le journal Verdens Gang, qui cite des témoins.

9h37 : Breivik projetait de tuer un ex-Premier ministre. Breivik projetait de tuer l'ancien Premier ministre Gro Harlem Brundtland, qui assistait au rassemblement organisé dans l'île d'Utoya, affirme lundi le quotidien norvégien Aftenposten. La dirigeante travailliste, nommée trois fois Premier ministre dans les années 1980 et 1990, a prononcé un discours devant les jeunes participants du rassemblement d'Utoya, qu'elle a quittés avant l'arrivée sur les lieux de l'auteur présumé du carnage.

7h50 : 8 semaines de détention provisoire? La police norvégienne va exceptionnellement demander huit semaines de détention provisoire à l'encontre d'Anders Behring Breivik, lors de sa première comparution devant un juge lundi, a indiqué la chaîne TV2. La police va également demander que l'audience se tienne à huis clos, a ajouté la chaîne.

00h50 : Le suspect veut comparaître "en uniforme". Anders Behring Breivik souhaite une audience publique devant le juge qui doit se prononcer sur son placement en détention provisoire lundi et comparaître en uniforme, a indiqué son avocat dimanche soir. "Je ne sais pas de quel uniforme il s'agit", a-t-il précisé.

DIMANCHE

21h30 : "Aucun parti d'extrême droite ne doit être banalisé". "Si ces jeunes sont morts, c'est parce qu'ils étaient socialistes. La plupart d'entre eux étaient des militants de gauche et ont été tués par un homme convaincus par les thèses d'extrême droite", écrit Benoît Hamon dans un communiqué.

21h20 : Une minute de silence lundi en Norvège et en Suède. Les deux pays ont appelé leurs citoyens à observer une minute de silence lundi à 12h en hommage aux 93 victimes des deux attaques. le drapeau de la chancellerie suédoise sera mis en berne, comme le sont déjà les drapeaux officiels en Norvège.

21h : Une dizaine de journalistes devant la villa du père. Les habitants de ce village de 663 habitants sont à la fois stupéfaits d'apprendre que le meurtrier présumé d'Oslo avait un parent résidant près de chez eux et peinés pour ce retraité discret, rapporte l'AFP. Des gendarmes sont aussi postés devant la maison, à l'intérieur de laquelle se trouvent Jens Breivik et son épouse, pour assurer leur sécurité. Le maire de la commune, Alain Costes, ne connaissait pas ces deux nouveaux administrés. "Ils étaient plus que discrets, ils étaient invisibles", dit-il à l'AFP.

19h50 : Les corps des victimes d'Utoeya à la morgue. "Les corps ont été retirés d'Utoeya et convoyés jusqu'à l'institut médico-légal où auront lieu les autopsies", déclare le commissaire en chef Sveinung Sponheim lors d'une conférence de presse.

18h40 : Un policier de Scotland Yard enquête en Norvège. Il est sur place pour "travailler en liaison avec la police norvégienne", indique à l'AFP un porte-parole de la police britannique. Ce dernier n'a pas donné plus de détails.

a commencé, pour rendre hommage aux victimes norvégiennes. Plus d'un millier de personnes y assistent.

Anders Behring Breivik sera présenté demain (lundi) devant un tribunal pour placement en détention provisoire", indique le commissaire Sveinung Sponheim de la police d'Oslo, lors d'un point de presse. Selon la procédure judiciaire norvégienne, le juge pourra décider un placement en détention provisoire pour un maximum de quatre semaines, qui peuvent être renouvelées. Il reviendra aussi au juge de décider si l'audience sera ouverte au public ou non

L'envoyé spécial d'Europe 1 Nicolas Coulaud est devant la maison du père du suspect. Tous les volets sont clos, les gendarmes sont avec son épouse, elle a raconté à une journaliste norvégienne comment le couple a vécu la tragédie : "Ils ont lu ça sur Internet comme tout le monde, c'est une nuit horrible, elle n'a pas dormi, elle était très choquée". D'après son épouse, Jens Breivik se trouverait en Espagne.

17h37 : Le père du suspect vit dans l'Aude, à Cournanel. Alain Costes, maire de Cournanel, un village de 503 habitants dans l'Aude, a déclaré que le père du suspect habiterait dans son village. "J'ai cru comprendre que ce monsieur, d'origine norvégienne, qui s'était installé dans notre village il y a un an pour passer sa retraite, est le père de celui qui aurait fait tout cela en Norvège", a-t-il déclaré. Selon lui, la maison aurait été achetée à un couple d'Anglais il y a un an environ. Les volets sont fermés depuis samedi et elle semble inhabitée, a-t-il dit.

17h34 : La police tchèque prête à vérifier des informations. Anders Behring Breivik aurait passé cinq jours à Prague en 2010 dans l'espoir de se procurer illégalement des armes, selon des informations contenues dans son manifeste de 1.500 pages. Pendant son séjour, il se serait efforcé de contacter "des chauffeurs de taxi et prostituées" pour se rapprocher de trafiquants d'armes. "Les informations qui viennent de Norvège sont relativement fraîches. Si nous les obtenons officiellement de la part d'Oslo, nous les vérifierons et les analyserons, bien sûr", a déclaré le porte-parole de la police, Jan Melsa.

17h : Hommage des Jeunes socialistes suisses. La Jeunesse socialiste suisse a rendu hommage aux victimes de la fusillade sur l'île d'Utoeya. Le président de la Jeunesse socialiste suisse, David Roth, s'est déclaré "stupéfait de cet acte incroyable", précisant avoir envoyé une lettre de condoléances à ses collègues norvégiens.

16h20 : La Norvège se recueille.

15h50 : Les secours ralentis par un bateau défectueux. Les difficultés dues à un bateau défectueux utilisé par la police et la décision d'attendre une unité spéciale venant d'Oslo, à 45 km de là, ont retardé l'intervention des forces de l'ordre sur l'île d'Utoeya. "Lorsqu'un grand nombre de personnes et du matériel se sont retrouvés sur l'embarcation, elle a commencé à prendre l'eau, et son moteur s'est arrêté", a expliqué Erik Berga, chef des opérations de police dans le secteur de Buskerud. Sissel Hammer, chef des services de police de Hoenefoss, a dit comprendre pourquoi certains "pensent qu'il a fallu trop longtemps à la police pour intervenir", mais elle a assuré que les agents avaient fait aussi vite qu'ils pouvaient.

La police norvégienne a annoncé dimanche que le bilan des attaques de vendredi s'établissait désormais à 93 morts après le décès d'un blessé.

. L'opération de la police norvégienne dimanche matin dans l'est d'Oslo n'a pas donné de résultat, a indiqué la police. "Aucun explosif n'a été trouvé" et "les personnes interpellées ont été relâchées", a précisé la police.

. Le père du suspect des attaques d'Oslo a expliqué dimanche qu'il avait reçu "un choc" en découvrant la photo de son fils sur les journaux en ligne. "Je lisais les nouvelles sur Internet, et soudain j'ai vu son nom et sa photo. C'était un choc, je n'en remets toujours pas", a déclaré le retraité, qui vit en France dans une localité non identifiée, au journal norvégien Verdens Gang. Il dit tout ignorer des activités de son fils avec lequel il n'aurait plus de contact depuis 1995.

La police norvégienne a arrêté plusieurs personnes dimanche lors d'une opération liée à l'attentat et à la tuerie qui ont fait au moins 92 morts vendredi en Norvège, rapportent la chaîne de télévision TV2 et le quotidien en ligne Verdens Gang.

Anders Behring Breivik, a affirmé avoir agi "seul" dans la tuerie qui a fait au moins 92 morts et plusieurs disparus, a déclaré dimanche un responsable de la police d'Oslo, Sveinung Sponheim. La police enquête toutefois toujours pour déterminer s'il y avait "un ou plusieurs" tireurs lors de la fusillade ciblant un rassemblement de jeunes sur l'île d'Utoeya, a-t-il dit.

Anders Behring Breivik préparait activement son opération depuis l'automne 2009 au moins, selon un mémoire de 1.500 pages qu'il a publié sur Internet. Dans ce document, le Norvégien de 32 ans détaille les préparatifs de son action, évoquant "l'usage du terrorisme comme un moyen d'éveiller les masses" et dit s'attendre à être perçu "comme le plus grand monstre depuis la Seconde guerre mondiale".

SAMEDI

Selon son avocat, le suspect estime son geste "cruel" mais nécessaire. Les attaques à Oslo étaient "planifiées depuis longtemps", ajoute-t-il. Il souhaite s'expliquer devant la justice lors d'une audience programmée lundi, ajoute Me Geir Lippestad.

. Anders Behring Breivik, a reconnu les faits qui lui sont reprochés, déclare son avocat à la télévision norvégienne NRK.

23h20 : La vidéo a été supprimée sur YouTube. Elle avait été publiée vendredi par l'utilisateur "BerwickAndrew". Selon le quotidien norvégien Dagbladet, la vidéo serait le résumé d'un "manifeste" de 1.500 pages sous le pseudonyme d'Andrew Berwick qu'Anders Behring Breiving aurait reconnu selon des sources policières avoir publié lors de son interrogatoire avec la police norvégienne, une information non confirmée officiellement.

22h30 : Les condoléances d'Obama au Premier ministre norvégien. Barack Obama a téléphoné samedi au Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg pour lui présenter "ses condoléances les plus sincères" après les attentats meurtriers qui ont frappé son pays la veille, a annoncé la Maison-Blanche.

22h : Le suspect brandit une arme sur une vidéo postée sur YouTube. Il apparaît dans une vidéo postée sur YouTube vantant le combat contre l'islam. On le voit revêtu d'une combinaison de plongée en train de brandir une arme automatique sur cet enregistrement d'environ 12 minutes intitulé "Templiers 2083". Une photo de lui apparaît, à partir de la douzième minute.

21h30 : Le pape prie pour la Norvège. Benoît XVI a été "profondément attristé" par les "actes de violence insensés" perpétrés vendredi en Norvège, et il prie pour les victimes et leurs proches, annonce le Vatican.

21h : "Le vrai visage de l'extrême-droite". Les attaques meurtrières qui ont frappé la Norvège montrent "le vrai visage de l'extrême-droite", déclare SOS Racisme dans un communiqué. L'association estime que l'extrême-droite "ne peut être l'alliée de la démocratie".

20h30 : Un mini-submersible pour rechercher les corps. "Cette nuit, un petit sous-marin va être envoyé et sera opéré toute la nuit" autour de l'île d'Utoeya, déclare un porte-parole de la police, Dag Gjaerum, à l'AFP. "Certains jeunes sont blessés, avec des problèmes aux jambes ou des coupures", précise Dag Gjaerum.

19h55 : Le niveau d'alerte au terrorisme reste inchangé. "Nous n'avons pas relevé le niveau d'alerte", affirme le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, à l'issue d'une réunion du cabinet de sécurité.

19h35 : Geert Wilders condamne la double attaque. "Attentat affreux à Oslo, toutes des victimes innocentes d'un esprit violent et malade. Le PVV présente ses condoléances aux familles des victimes et au peuple norvégien", écrit le chef de file de l'extrême droite néerlandaise sur Twitter.

19h30 : Le FN "condamne" les attentats. Dans un court communiqué, le Front National "condamne ces actes barbares et lâches". Il exprime "sa totale solidarité avec le peuple norvégien".

19h25 : "L'idée de la paix civile en Europe" "est meurtrie". C'est "non seulement la Norvège qui est meurtrie" mais l'idée même "de la paix civile en Europe qui est attaquée". "Ces actes de barbarie soulignent l'abjection des fanatismes religieux de tous bords", estime Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué.

18h50 : La bombe était dans une voiture, annonce la police.

Encore quatre ou cinq personnes sont portées disparues après la fusillade survenue vendredi, selon la police.

18h20 : La fusillade a duré près d'1h30, déclare la police norvégienne.

La police dit enquêter pour déterminer s'il y avait un deuxième tireur.

à Utoeya, selon la police.

18h : Gollnisch craint une "manipulation". L'eurodéputé FN s'insurge contre la mise en cause d'une "extrême droite plus mythique que réelle" dans la double attaque sanglante survenue la veille en Norvège, suggérant une tentative de manipulation contre "la droite nationale".

17h15 : Une cellule de crise. L'organisation européenne de coopération policière Europol a mis en place une cellule de crise qui alimente en informations les autorités norvégiennes et celles des pays voisins. La cellule de crise "vérifie actuellement si le nom du suspect figure dans les importantes bases de données" d'Europol et "offre tout le soutien opérationnel possible aux autorités norvégiennes", indique son directeur à l'AFP.

15h45 : Droite populiste. Le parti du Progrès, formation de la droite populiste, annonce que le suspect a fait partie de ses rangs, ainsi que de son mouvement pour la jeunesse.

13h19 : Arrestation. Un jeune homme ayant un couteau sur lui et se trouvant près du Premier ministre norvégien a été arrêté par la police. Il a expliqué avoir ce couteau car "il ne se sentait pas en sécurité".

13h15 : Pas de foot. Tous les matches de football professionnels prévus ce week-end en Norvège sont reportés.

13h10 : De l'engrais. Le suspect avait acheté 6 tonnes d'engrais chimiques début mai, selon la Centrale d'achat agricole norvégienne.

10h27 : Le suspect, un fondamentaliste chrétien ? Anders Behring Breivik, arrêté après la fusillade, est tenu responsable des deux attaques par la police. Âgé de 32 ans, ce Norvégien "de souche" est un "fondamentaliste chrétien" selon les enquêteurs.

10h16 : Sécurité renforcée en Norvège. Au lendemain des attaques dont le bilan ne cesse de s'alourdir, les autorités norvégiennes renforcent la sécurité près des bâtiments et institutions potentiellement menacées.

VENDREDI

23h25 : Des explosifs sur l'île. La police a annoncé avoir retrouvé des explosifs qui n'ont pas détoné sur l'île où a eu lieu la fusillade.

23h : "Trop tôt pour tirer des conclusions", dit le Premier ministre norvégien.

, annonce le ministre de la Justice. "L'information dont nous disposons, c'est qu'il est norvégien", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. "Je ne sais pas grand chose de lui".

22h30 : Le groupe terroriste ne serait pas à l'origine des attaques. Un expert en terrorisme a dit à la BBC que le groupe Ansar al-Jihad al-Alami n'était pas derrière l'attentat.

22h20 : Les "condoléances" de Berlusconi. Le chef du gouvernement italien adresse "ses condoléances aux victimes de l'attaque terroriste qui a touché aujourd'hui la Norvège", dans un message au Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg. "Nous sommes aux côtés du peuple norvégien dans ce moment difficile dans la lutte commune contre toute forme de terrorisme", ajoute-t-il dans un message transmis à la presse dans la soirée.

22h15 : David Cameron "révolté". Le Premier ministre, qui indique avoir appelé son homologue norvégien au téléphone, s'est déclaré "révolté d'apprendre l'explosion à Oslo et l'attaque d'Utoya qui ont tué et blessé des innocents". "Ces attaques nous rappellent les menaces terroristes auxquelles nous sommes confrontés", a-t-il souligné, offrant "l'aide de la Grande-Bretagne, y compris des services secrets" pour "chasser les meutriers et prévenir d'autres morts innocentes".

22h10 : Le suspect arrêté est interrogé. le porte-parole de la police Ander Frydenberg a dit à la BBC que le tireur présumé est actuellement interrogé à Utoeya.

22h : Eva Joly est "solidaire". Dans un communiqué, la Franco-Norvégienne adresse à "tous les citoyens de Norvège un message de solidarité après l’explosion de violence terroriste qui a frappé Oslo", notamment ses "ex-collègues, avec qui (elle a) travaillé sur ces lieux durant des années et dont certains se trouvent aujourd'hui parmi les blessés".

Au moins dix personnes sont mortes dans la fusillade qui a touché l'île d'Utoeya.

21h25 : L'hôpital d'Oslo manque de sang de type O-, selon divers médias sur Twitter.

21h15 : Une revendication terroriste ? Selon le New York Times, un groupe terroriste, Ansar al-Jihad al-Alami, aurait revendiqué la responsabilité de l'attaque, d'après Will McCants, un analyste en terrorisme à l'institut de recherche du CNA. D'après le message, l'attaque serait une réponse à la présence norvégienne en Afghanistan et à des insultes à Mahomet. La revendication n'a pas été confirmée.

21h10 : "Nous sommes tous norvégiens". "Le terrorisme a frappé. Nous sommes tous norvégiens", a déclaré le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt sur son compte Twitter.

, selon la police norvégienne, citée par la BBC. La police a dit connaître l'identité du suspect mais n'a pas voulu la révéler. Elle a également refusé d'indiquer si l'homme était un citoyen norvégien ou non. Selon des témoignages cités par les médias norvégiens, l'homme déguisé en policier était de type nordique et armé d'un fusil automatique. Le ministre des Affaires étrangères suédois parle de "type caucasien".

Un témoin, cité par Reuters, dit avoir vu au moins vingt morts après la fusillade sur l'île d'Utoeya. Des images du camp, diffusées par la BBC.

20h45 : Les Jeunes socialistes "solidaires" des Jeunes travaillistes.Dans un communiqué, les Mouvement des Jeunes socialistes exprimer" toute sa solidarité suite à la fusillade qui a visé un camp d’été organisé par nos camarades jeunes travaillistes d’AUF cet après-midi".

20h40 : Manuel Valls qualifie l'attentat d'"odieux". "Le terrorisme est la véritable guerre moderne.Je condamne cet acte odieux et j'adresse mes condoléances aux familles des victimes", twitte le socialiste.

20h30 : Un attentat "odieux", dit la Grande-Bretagne. Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a présenté vendredi ses condoléances "à tous ceux qui ont perdu des proches ou été blessés dans l'atroce attentat à la bombe d'Oslo". Rappelant que la Grande-Bretagne "condamne tous les actes de terrorisme", il a assuré que le Royaume-Uni se tient aux cotés de la Norvège et de nos alliés face à de telles atrocités". "Nous sommes engagés à travailler sans relâche avec eux pour combattre la menace terroriste sous toutes ses formes", a-il ajouté.

20h26 : Les condoléances d'Obama. Le président des Etats-Unis a présenté vendredi ses condoléances à la Norvège et a appelé à une coopération du monde entier pour lutter contre le terrorisme. "Je veux présenter mes condoléances personnelles aux Norvégiens", a déclaré Barack Obama. Ces attaques viennent "rappeler à toute la communauté internationale l'enjeu d'empêcher de tels actes de terrorisme et la nécessité de coopérer dans le domaine du renseignement", a-t-il ajouté.

20h23 : Sarkozy condamne "un acte odieux et inacceptable". Nicolas Sarkozy a qualifié "d'acte odieux et inacceptable" l'attentat. "Je viens d'apprendre avec une profonde émotion l'explosion meurtrière qui a frappé cet après-midi le centre d'Oslo", écrit le chef de l'Etat, condamnant "avec la plus grande fermeté cet acte odieux et inacceptable".

20h20 : Réunion de crise du gouvernement. Le gouvernement norvégien doit tenir une réunion de crise vendredi soir après deux attaques sanglantes à Oslo et dans ses environs, a annoncé le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, interviewé depuis un lieu tenu secret par la télévision publique NRK. "Plusieurs ministres vont se réunir ce (vendredi) soir", a-t-il annoncé, en ajoutant qu'il rencontrerait aussi les dirigeants des principaux partis politiques samedi.

Les enquêteurs norvégiens ont de "bonnes raisons" de croire qu'il y a un lien entre l'attentat à la bombe dans le centre d'Oslo et la fusillade mortelle sur une île près de la capitale norvégienne, a déclaré un responsable de la police. "Il y a des témoignages qui renforcent cette idée", a déclaré le commissaire Sveinung Sponheim lors d'une conférence de presse à Oslo vendredi soir.

20h00 : Des explosifs peut-être placés sur le lieu de la fusillade. La police norvégienne a dit redouter vendredi que des explosifs aient été placés sur l'île des environs d'Oslo où un homme déguisé en policier a ouvert le feu, faisant au moins quatre morts selon les médias. Ces craintes s'appuient sur des témoignages recueillis auprès de participants d'une université d'été de la jeunesse travailliste visée par la fusillade, a indiqué un responsable de la police d'Oslo.

19h55 : L'explosion liée à la fusillade. La police norvégienne croit à un lien entre l'attentat à la bombe d'Oslo et la fusillade sur l'île d'Utoeya.

, rapporte un journaliste de Reuters.

19h45 : L'Otan exprime sa solidarité avec la Norvège.

. L'explosion de la bombe a fait sept morts et deux blessés graves, selon la police.

Quatre personnes au moins sont mortes dans la fusillade qui a eu lieu sur le site du rassemblement annuel du mouvement de jeunesse travailliste, selon l'AFP.

19h20 : Naissance du hashtag #prayfornorway. Les "twittos" s'unissent pour "prier pour la Norvège".

, selon NRK.

MSNBC a montré les lieux de la fusillade :

19h05 : L'UE condamne la "lâcheté". "Je condamne dans les termes les plus forts ces actes de lâcheté pour lesquels il n'y a aucune justification", a déclaré le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy, se disant, dans un communiqué, "profondément choqué".

19h : Les Etats-Unis condamnent les attentats "odieux". "Nous condamnons ces actes de violence odieux", a déclaré à l'AFP la porte-parole du département d'Etat Heide Bronke Fulton. "Nos cœurs sont avec les victimes et leurs familles, et nous avons contacté le gouvernement norvégien pour lui adresser nos condoléances".

La fusillade lors du meeting travailliste a fait au moins cinq blessés, selon les médias norvégiens cités par l'AFP. Quelque 560 personnes se trouvent actuellement sur place.

18h40 : La police n'a pas de "théorie principale". "Nous n'avons pas de théorie principale, nous n'avons même pas de thèse de travail", a déclaré un responsable de la police lors d'un point de presse. Selon la police, une "bombe" a fait "des morts" et "des dizaines de blessés".

Un homme déguisé en policier a ouvert le feu dans un meeting de la jeunesse travailliste à Utoeya, une île en grande banlieue d'Oslo, rapporte la télévision publique NRK. La police a confirmé un incident sur l'île, où le Premier ministre Jens Stoltenberg devait initialement se rendre vendredi, sans fournir plus de détails.

18h30 : "Rentrer chez soi". La police norvégienne a appelé les habitants d'Oslo à éviter les grands rassemblements et à rentrer chez eux après l'attaque meurtrière qui a frappé le siège du gouvernement vendredi.

"Norway police say some shots fired near #Oslo at a youth meeting after blast in capital", à savoir : "La police norvégienne dit que des coups de feu ont été entendus près d'Oslo à un rassemblement de la jeunesse", twitte l'agence Reuters.

18h15 : La Norvège avait déjà été menacée par Al-Qaïda. La Norvège, pays membre de l'Otan, avait été menacée par l'organisation terroriste pour son implication dans la guerre en Afghanistan. Le 8 juillet, NRK avait annoncé que la sûreté norvégienne cherchait à faire inculper trois hommes soupçonnés d'avoir planifié des attentats à la bombe en Scandinavie dans le cadre d'un complot qui pourrait être lié au réseau Al-Qaïda. Les trois suspects, arrêtés en juillet 2010, avaient fait des récits différents – l'un d'eux avouant un complot qui visait à faire sauter l'ambassade de Chine en Norvège, un autre disant avoir eu pour cible un journal danois qui avait publié des caricatures de Mahomet et le troisième affirmant son innocence.

18h : "Une situation grave". C'est la première réaction du Premier ministre après l'explosion. "Même si on est bien préparé, c'est toujours assez dramatique quand cela se produit", a dit Jens Stoltenberg interrogé au téléphone par la chaîne TV2 Nyhetskanalen.

Une vidéo du journal norvégien Aftenposten montre la violence de l'explosion :

17h50 : Les messages de soutien affluent sur Twitter. A l'image de @ella_92_1, beaucoup de "twittos" font part de leurs "condoléances" envers les Norvégiens.

17h30 : La police demande de moins utiliser les téléphones portables. "La police dit de rester loin du centre d'Oslo, et d'utiliser les téléphones portables au minimum. Il faut que les travailleurs d'urgence fassent leur job", twitte un Norvégien sur place.

La police d'Oslo a annoncé que l'explosion meurtrière était due à une bombe.

17h10 : Des "morts et des blessés". "La police peut confirmer qu'il y a des morts et blessés après l'explosion dans le quartier gouvernemental cet après-midi", a indiqué la police dans un communiqué.

17h : Deux explosions ? Selon une journaliste présente sur place, interrogée par CNN, il y a eu une deuxième explosion.

D'après les médias norvégiens, au moins deux personnes sont mortes dans la déflagration.

La puissante explosion a fait au moins un mort, selon NRK.

16h40 : Une voiture piégée ? Un véhicule a été vu, circulant à grande vitesse, peu avant l'explosion, a indiqué un porte-parole de la police, sans toutefois pouvoir confirmer qu'il s'agissait d'une voiture piégée.

Le Premier ministre Jens Stoltenberg n'était pas dans son bureau au moment de la déflagration, selon son cabinet. Il est actuellement sain et sauf, a précisé l'agence de presse norvégienne NTB.

15h50 : Les bureaux du Premier ministre endommagés. Sur le site de la radio NRK, des photos montrent le siège du Premier ministre, un immeuble de 17 étages, et d'autres bâtiments totalement défigurés, des trottoirs jonchés de bris de verre, de la fumée s'élevant du quartier et une demi-douzaine d'ambulances jaunes.

Une vidéo du quotidien Dagbladet montre l'étendue des dégâts :

Une explosion d'origine inconnue a eu lieu près du siège du gouvernement, à Oslo.La police a été alertée à 15h26 heure locale (13h26 GMT).

Des fenêtres du bâtiment de VG, le plus grand tabloïd norvégien, et du siège du gouvernement "ont éclaté", selon une journaliste de la radio publique NRK présente sur place. "Des personnes gisent en sang dans la rue", a-t-elle ajouté. La police a entièrement bouclé le quartier, où se trouvent notamment le bureau du Premier ministre, le ministère des Finances ainsi que la rédaction de Verdens Gang.