L'administration américaine a annoncé jeudi son intention d'étudier un nouveau tracé pour un projet controversé d'oléoduc entre les Etats-Unis et le Canada, repoussant la décision au début de 2013.
Ce choix, qui est une victoire pour les opposants, est fondé sur des inquiétudes concernant des zones naturelles fragiles dans l'Etat du Nebraska (centre), indique un communiqué du département d'Etat. La région de Sand Hills "comprend une forte concentration de marais fragiles, un écosystème sensible et d'importantes zones de nappes phréatiques peu profondes". C'est elle qui a suscité le plus de commentaires lors de l'étude d'impact, admet la diplomatie américaine, chargée de la décision finale dans la mesure où l'oléoduc traverse une frontière.
Le projet porté par le consortium TransCanada s'étend sur 2.700 km entre la province canadienne d'Alberta et le Golfe du Mexique. Il suscite une opposition farouche dans les régions traversées et de la part des défenseurs de l'environnement.