Ouf, nous sommes sauvés ! Revendez tout de suite vos bunkers : la fin du Monde n'aura pas lieu le 21 décembre 2012, contrairement à ce que prétend la rumeur populaire. Celle-ci s'appuierait sur une prédiction décelée dans les calendriers Mayas. Or des archéologues américains viennent de découvrir les plus anciens calendriers mayas connus, sur les murs d'une habitation au Guatemala. Et ceux-ci vont bien au-delà de la date tant redoutée, rapporte le magazine Science.
"Au-delà de l'an 3500"
"Les anciens Mayas prédisaient que le monde continuerait et que dans 7.000 ans les choses seraient exactement comme elles étaient alors", explique l'archéologue William Saturno de la Boston University, qui a dirigé ces fouilles. "Certains calendriers d'ailleurs vont même au-delà de l'an 3500 de notre calendrier chrétien", rapporte également le site Slate.fr.
Dans l'une des pièces de cette demeure, les murs en effet sont couverts de glyphes (des caractères gravés dans la pierre) dont un grand nombre sont des chiffres représentant des calculs liés aux différents cycles calendaires de cette civilisation. Il s'agit d'une éphéméride cérémoniale de 260 jours, du calendrier solaire de 365 jours, ainsi que du cycle annuel de 584 jours de la planète Vénus et celui de 780 jours de Mars.
L'obsession de la fin du monde
"Nous sommes aujourd'hui toujours en quête de signes que le monde va s'arrêter alors que les Mayas recherchaient au contraire des assurances que rien ne changerait, c'est un état d'esprit totalement différent", commente William Saturno.
"L'annonce pourrait paraître anecdotique, mais l'obsession de la fin du monde n'est pas si marginale", ajoute leMonde.fr. Le site rappelle en effet que selon un sondage international de l'institut Ipsos, près de 15% des Terriens pensent faire de leur vivant l'expérience de la fin du monde, et ils sont près de 10% à penser, conformément à la prophétie maya, qu'elle pourrait se produire en décembre. Ceux-ci peuvent maintenant se rassurer, ou au moins changer de prophétie.