Des défenseurs des droits de l'Homme ont accusé mardi une entreprise pétrolière thaïlandaise de minimiser l'ampleur d'une marée noire qui souille une île touristique du Golfe de Thaïlande et pourrait menacer le continent.
Des centaines de personnes en combinaison blanche et masque de protection, dont des militaires de la Marine, étaient toujours à pied d'oeuvre mardi sur l'île de Samet, a constaté l'AFP. Armés de tuyaux et de pelles, ils tentaient de nettoyer Ao Phrao, plage de carte postale il y a encore quelques jours, remplissant des sacs en plastique de sable noir et de pétrole.
PARADISE LOST: dream #beach in #Samet Island, #Thailand turned black after devastating oil spill: Pic @Pacharapaponpic.twitter.com/vbUIIlz76L— Alessio Fratticcioli (@fratticcioli) July 30, 2013
L'opérateur PTT Global Chemical, filiale du géant public PTT, s'est montré optimiste concernant les opérations de nettoyage de l'île, qui fait partie du parc national de Khao Laem Ya, dans la province de Rayong, au sud de Bangkok. "Les opération de nettoyage sont terminées à 80%", a déclaré le vice-président de l'entreprise. Mais Greenpeace a contesté cette version des événements. "Ce n'est pas vrai que 80% du travail a été fait. Il reste beaucoup de pétrole dans la baie", a assuré Ply Pirom, militant de l'organisation.