L’info. C’est un procès important pour la Libye post-Kadhafi. Seif al-Islam, le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi mort en octobre 2011, a comparu jeudi devant un tribunal en Libye pour "atteinte à la sécurité nationale". Son procès a été ajourné au 19 septembre, à la demande de la défense. Europe1.fr s'est posé la question : que sont devenus les autres enfants de Kadhafi ? Passage en revue.
Seif al-Islam: en prison. C’est à Zenten, à 180 km au sud de Tripoli, que Seif al-Islam, 40 ans, est détenu. Lui qui était considéré comme le fils le plus en vue du "Guide" et présenté comme un successeur potentiel est apparu jeudi dans le box des accusés, derrière une grille. Il fait l’objet d’un bras de fer entre la Cour pénale internationale et la justice libyenne, qui voudrait s’octroyer le droit de juger seule le fils du dictateur honni.
Seif al-Arab, Khamis, Moutassim : morts. Pendant le conflit, trois fils de Mouammar Kadhafi ont été tués. Seif al-Arab a péri dans un bombardement en avril 2011. Khamis, le plus jeune de la fratrie, commandant d’une unité d’élite des forces libyennes, a été tué dans des combats, en août 2011. Quant à Moutassim, médecin et militaire, il a été tué après avoir été arrêté à Syrte, le 20 octobre 2011.
Saadi : réfugié au Niger. Le troisième fils du "Guide", qui rêvait de devenir footballeur, avait un temps tenté de se réfugier au Mexique. Celui qui est connu pour ses talents de séducteur a finalement demandé l’asile politique au Niger, qui le lui a accordé en 2011.
Aïcha : expulsée. La fille du colonel Kadhafi, Aïcha, s’est illustrée récemment par ses excès. L’avocate était réfugiée en Algérie depuis 2011, avec sa mère, Safia, et ses deux frères, Mohamed, issu d’un premier mariage du "Guide", et Hannibal, réputé violent, note l’édition montréalaise du quotidien Metro. Aïcha Kadhafi, surnommée "la Claudia Schiffer d’Afrique du Nord", aurait fini par être expulsée avec sa famille, en raison de son comportement outrancier. C’est à Oman qu’elle aurait trouvé refuge.
> ZOOM : Aïcha Kadhafi, le "boulet" algérien