Les violentes explosions et la fusillade qui ont frappé Oslo vendredi après-midi ont été condamnées par les dirigeants du monde entier. Au moins onze morts et plusieurs blessés sur l’ensemble des deux sites sont dénombrés. Longtemps réservée sur l’origine de l’explosion, la police norvégienne l’a finalement attribuée à une bombe.
Les lieux – une place proche du siège du gouvernement et un meeting où il devait se rendre – laissent imaginer que le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, était visé. Quelque soit la raison, la communauté internationale a rapidement montré sa solidarité alors que le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg a qualifié samedi de "tragédie nationale" la double attaque.
Sarkozy : "odieux et inacceptable"
Nicolas Sarkozy a transmis "aux familles des victimes [s]es condoléances les plus sincères". "Je viens d'apprendre avec une profonde émotion l'explosion meurtrière qui a frappé cet après-midi le centre d'Oslo", écrit le chef de l'Etat, condamnant "avec la plus grande fermeté cet acte odieux et inacceptable".
William Hague, le ministre britannique des Affaires étrangères a livré le même message de "condoléances". "Nous sommes engagés à travailler sans relâche avec eux pour combattre la menace terroriste sous toutes ses formes", a-t-il ajouté. William Hague a également promis une aide aux citoyens britanniques qui pourraient avoir été touchés.
Les "condoléances" américaines
"Nous condamnons ces actes de violence odieux", a déclaré la porte-parole du département d'Etat Heide Bronke Fulton. "Nos coeurs sont avec les victimes et leurs familles, et nous avons contacté le gouvernement norvégien pour lui adresser nos condoléances".
Barack Obama, en a fait de même, avant d’appeler à lutter contre le terrorisme. "Nous sommes avec eux, et nous leurs fournirons toute l'aide possible", a dit le président américain. Ces attaques viennent "rappeler à toute la communauté internationale l'enjeu d'empêcher de tels actes de terrorisme et la nécessité de coopérer dans le domaine du renseignement", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est dit "choqué" par les attaques perpétrées vendredi en Norvège et a "condamné la violence" exprimant ses condoléances au gouvernement norvégien et aux familles des victimes. "Les Nations unies se tiennent aux côtés du peuple de Norvège en ce moment éprouvant", a-t-il dit.
L’Europe soudée
"La Norvège a démontré son soutien sans faille à l'UE dans plusieurs circonstances et l'Union européenne est disposée à apporter son soutien à la Norvège en ces temps difficiles", a pour sa part déclaré Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne.
"Une attaque de cette ampleur n'est pas une chose à laquelle on peut s'attendre en Norvège, un pays réputé pour sa paix intérieure et ses efforts pour faire régner la paix à l'étranger", a commenté Jose Manuel Barroso, le chef de l’exécutif européen.
Herman Van Rompuy, le président de l’UE a condamné "dans les termes les plus forts ces actes de lâcheté pour lesquels il n'y a aucune justification". Van Rompuy a "envoyé un message de condoléances et de solidarité de l'Union européenne au Premier ministre Jens Stoltenberg et au peuple norvégien".