Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a salué lundi "le calme, la dignité et la retenue" des manifestants en Algérie et a rappelé qu'il revenait "au peuple algérien de choisir ses dirigeants et son avenir".
"Beaucoup d'admiration" de Paris. "Nous observons avec beaucoup d'admiration le calme" des manifestants, a déclaré Benjamin Griveaux à l'issue du Conseil des ministres. En insistant aussi sur "la dignité et la retenue" des "centaines de milliers (de manifestants) dans les rues d'Alger". Ces manifestations se déroulent dans la capitale et plusieurs villes du pays pour protester contre la candidature à un cinquième mandat présidentiel que brigue Abdelaziz Bouteflika le 18 avril.
"La position française n'a pas varié". Face à cette crise, "la position française n'a pas varié" et "se fonde sur trois principes intangibles", a indiqué Benjamin Griveaux. Le premier est que "l'Algérie est un pays souverain; c'est au peuple algérien et à lui seul qu'il revient de choisir ses dirigeants et son avenir", ce qui implique "la transparence et la liberté du processus", a-t-il expliqué. "Les deux autres principes, c'est que l'Algérie est un pays ami de la France" et qu'elle est "un pays clé en Afrique et évidemment en Méditerranée". "C'est pourquoi la stabilité, la sécurité et le développement de l'Algérie sont essentiels", selon le porte-parole.