Le Vatican et Rome ont décidé de ne prendre aucun risque. Quelques jours après l'attaque de Magdebourg, des tireurs ont été placés sur les toits autour de la place et de la Basilique Saint-Pierre. Des bornes escamotables anti-intrusion ont été installées à toutes les entrées. Les soldats et les agents de police sont même munis de systèmes anti-drones à même le bras. 

"Je n'ai pas peur, mais il faut être vigilant"

Claudio, Elisa et Emilian attendent, dans le calme, de pouvoir accéder à la place. "Nous ne nous sommes jamais vraiment sentis en insécurité à Rome jusqu'à présent. Bien sûr, il est probable que même là où les attentats ont eu lieu, les gens ne se sentaient pas en insécurité", confie Claudio. 

Elisa dit qu'elle ne se sent pas en danger : "Dire que nous sommes tranquilles est un grand mot, mais nous ne nous sentons pas en danger. Il y a une situation délicate dans le monde entier à cause de ce qui se passe, mais malgré tout, chacun doit continuer à vivre." Emilian estime lui qu'il faut rester vigilant. "Je n'ai pas peur, mais il faut être vigilant, parce que si cela arrive ici, ce serait vraiment très grave, alors il faut être vigilant", préconise l'homme.

Il faudra environ une heure à ces trois Italiens pour accéder au parvis de la place Saint-Pierre. La cause : un nouveau système de sécurité renforcé après l'attaque en Allemagne, des détecteurs de métaux mobiles.