Au moins une victime française a été identifiée parmi les personnes tuées lors d'une attaque djihadiste d'un café-restaurant de Ouagadougou, entraînant l'ouverture d'une enquête antiterroriste en France, a annoncé lundi le parquet de Paris.
Enquête de la DGSI. L'enquête de flagrance, habituelle quand des Français sont victimes d'actes terroristes à l'étranger, a été ouverte pour assassinat en lien avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste. Elle a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la Direction centrale de la police judiciaire, a précisé le parquet. Aucune précision n'a été donnée sur la victime française. Le président Emmanuel Macron a condamné cette "attaque terroriste" dans un communiqué diffusé lundi matin.
Vingt morts et une dizaine de blessés. Une "attaque terroriste" menée dimanche soir contre le café-restaurant Istanbul a fait 20 morts et une dizaine de blessés, a indiqué le ministre burkinabés de la Communication Remis Dandjinou. Deux assaillants ont été tués dans l'opération des forces de sécurité qui a mis fin lundi à l'aube à cette attaque, selon le ministre.
Des victimes burkinabées et étrangères. "Selon des témoins, au moins deux assaillants arrivés à moto vers 21 heures, armés de kalachnikov, ont ouvert le feu sur le restaurant Istanbul", a indiqué un officier de gendarmerie sous couvert d'anonymat. Le ministre a évoqué des victimes "de différentes nationalités, des Burkinabés et des étrangers", sans donner de décompte précis. Un citoyen turc a été tué et un autre blessé, a annoncé lundi le ministère turc des Affaires étrangères.