C'était il y a un mois jour pour jour. Le 7 octobre dernier, des terroristes du Hamas ont attaqué les localités israéliennes proches de la bande de Gaza, tuant près de 1.400 personnes, en grande majorité, des civils. Près de 30 jours plus tard, 1.400 bougies ont été allumées au pied du mur des lamentations, tandis que les portraits des 241 otages ont été projetés sur l'enceinte de la vieille ville de Jérusalem.
Une journée de deuil national a été décrétée dans tout le pays ce mardi, en hommage aux victimes du 7-Octobre. Les portraits des otages sont affichés partout sur les murs du pays. Quasiment tout le monde connaît au moins une victime de ces massacres, et tout le monde a au moins un membre de sa famille sur le front. Les alertes aux roquettes sont incessantes, y compris ici à Tel-Aviv, tel un rappel que la guerre est bien toujours là.
Pas de cessez-le-feu à l'horizon
Près de 200.000 Israéliens vivant près de Gaza ou à la frontière libanaise ont dû quitter leur maison et sont désormais réfugiés dans leur propre pays. Encore sous le choc, Israël bombarde depuis un moins l'enclave palestinienne, sans relâche. L'objectif du pays est clair : éliminer le Hamas.
Pas question d'un cessez-le-feu et Benyamin Netanyahu va même plus loin. Hier soir, il a déclaré qu'Israël allait prendre la responsabilité générale de la sécurité de Gaza après la guerre. Il parle même de dénazification et compare le chef du Hamas à Hitler. Une annonce qui a surpris tout le monde ici puisque l'armée israélienne avait annoncé dès le début de l'offensive que la stratégie consistait à créer une zone de sécurité élargie pour protéger Israël des incursions terroristes, mais qu'il n'était pas question d'occuper Gaza.