La guerre déclenchée par le Hamas ce samedi intervient à une période non anodine puisque l'Israël et l'Arabie Saoudite avaient entrepris des pourparlers en vue d'une possible normalisation des échanges entre ces deux puissances. Une décision évidemment vivement condamnée par le Hamas. Certains voient donc derrière cette attaque une intention d'anéantir ces négociations visant à ce rapprochement diplomatique soutenu par Washington. L'organisation palestinienne s'est vue soutenue par ses alliés, l'Iran et le Hezbollah.
Ben Salmane exige des avancées sur la question palestinienne
Le mois dernier, à la tribune des Nations unies à New-York, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait exalté la normalisation des relations diplomatiques d'Israël avec des pays comme les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc ou encore le Soudan. Il y a encore quelques semaines, il disait même "rêver d'une paix", qu'il qualifiait alors d'historique en écartant la question palestinienne. Mais ces attaques sur Israël remettent au premier plan l'urgence de régler le conflit israélo-palestinien.
Le prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed ben Salmane a ainsi exigé des avancées sur la question palestinienne, affirmant que la suite des négociations pour la reconnaissance de l'État d'Israël devait d'abord passer par le respect des droits légitimes du peuple palestinien.