La situation se tend près de la frontière. Invité de La Grande interview Europe 1-Cnews, le chargé d'affaires d'Israël en France, Raphaël Morav, a confirmé que le déclenchement de l'attaque terrestre au nord de la bande de Gaza était "imminent". En effet, l'État hébreu a donné 24 heures aux habitants du nord de l'enclave, soit plus d'un million d'habitants, pour se déplacer vers le sud, près de la frontière égyptienne. Ce jeudi, près de la zone de combat, les soldats israéliens se préparaient déjà à l'offensive.
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Protéger les habitants contre d'éventuelles attaques du Hamas
Sur la route qui mène au sud d'Israël, des camions transportent des tanks vers la frontière avec Gaza. Plus loin, devant une base militaire, des dizaines de voitures sont garées sur le bas-côté, celles des réservistes du monde entier rappelés en urgence par Tsahal. L'unité qu'Europe 1 a suivi est déployée dans un village à environ six kilomètres. "Il y a encore des habitants dans le village", témoigne Shanna, 23 ans, cheffe du groupe de soldats.
Sa mission, protéger "les citoyens et les citoyennes qui habitent ici s'il se passe quelque chose". L'idée étant de se tenir prêt en cas de nouvelles offensives du Hamas, dont les attaques ont causé la mort d'au moins 1.200 Israéliens. "Nous sommes prêts à faire tout ce qu'il faut pour protéger notre pays", souligne Shanna.
Au loin, les tirs d'artillerie de l'armée israélienne résonnent, laissant imaginer la dureté des combats. Tsahal continue de frapper sans relâche l'enclave palestinienne depuis le premier jour de l'opération "déluge d'Al-Aqsa", lancée par le groupe terroriste palestinien. La prochaine opération au sol étant confirmée, ces soldats postés dans les petites communes devraient rapidement se regrouper avant de donner l'assaut.