L'image provient des caméras de surveillance de l'aéroport Bruxelles-National, situé dans la commune bruxelloise de Zaventem. Sur celle-ci, apparaissent trois hommes - dont l'identité n'a pas encore été établie - soupçonnés d'être à l'origine de l'attentat meurtrier ayant eu lieu mardi matin, vers 8 heures. L'image, qui a été publiée par des médias belges dans l'après-midi, a ensuite été diffusée dans un avis de recherche lancé par la police fédéralepour retrouver un troisième suspect, en fuite.
La main gauche gantée. "C'est bien une photo des suspects et elle peut être utilisée", a indiqué le service de presse de la police belge. Sur ces images, qui ont d'abord fuité dans les médias belges, on peut apercevoir deux hommes en pull sombre, chacun poussant un chariot sur lequel on peut distinguer un gros bagage noir. Des sacs contenant vraisemblablement les bombes. Comme le note La Dernière Heure, on peut remarquer que les deux individus ont tous deux une seule main gantée, la gauche. Un stratagème qui leur aurait permis de cacher le déclencheur des engins explosifs, selon le média belge.
Un attentat "kamikaze". Mardi soir, le procureur fédéral belge, Frédéric Van Leeuw, a confirmé que les deux individus en question "ont vraisemblablement accompli un attentat suicide" et qu'un troisième homme est "activement recherché".
Un individu "activement recherché". Ce dernier, présent sur la droite des captures de vidéosurveillance, porte une tenue plus claire, le regard masqué sous un chapeau noir. Contrairement aux deux autres, il n'a pas de gant, mais pousse lui aussi un chariot où est déposé un gros sac. Sa bombe n'aurait pas explosé. La police fédérale belge a lancé un appel à témoin, mardi soir, pour tenter de retrouver cet individu en fuite.
Une troisième bombe. D'après le gouverneur de la province du Brabant Flamand, Lodewijk De Witte, "trois bombes avaient été introduites" dans l'aéroport, mais l'une d'elles "n'a pas explosé". Une équipe de déminage avait ainsi procédé en début d'après-midi à l'explosion d'un objet suspect, dans le hall de départs : "C'est parce que trois bombes avaient été introduites dans le bâtiment dont une n'a pas explosé, la troisième", a expliqué Lodewijk De Witte, lors d'un point presse.