La police a indiqué mardi avoir rendu les corps de six victimes du massacre de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, aux familles impatientes d'enterrer leurs proches, mais a averti que de nombreux corps n'avaient pas encore été formellement identifiés. La police a mené 50 autopsies mais "seules 12 victimes ont été identifiées" formellement à ce stade, selon un communiqué. "Six parmi les victimes identifiées ont été rendues à leur famille", a précisé la police néo-zélandaise.
Impossible d'enterrer les victimes en 24 heures selon le rite musulman. Les délais nécessaires à l'enquête ont été mal vécus par les familles qui auraient voulu pouvoir enterrer leurs morts selon les rites musulmans en 24 heures. La police a indiqué être "consciente de l'impatience des familles face aux délais requis pour le processus d'identification après l'attaque terroriste de vendredi". Elle a assuré s'efforcer d'améliorer la communication avec les familles et s'assurer qu'elles soient bien informées de ce qui se passe. "Nous faisons tout ce qui est possible (...) afin de rendre les victimes à leurs proches", a souligné la police.
Cinquante fidèles de deux mosquées ont été tués vendredi à l'heure de la prière à Christchurch dans l'île du Sud de Nouvelle-Zélande par un suprémaciste blanc qui a diffusé en direct les images de son attaque et publié au préalable un "manifeste" raciste.