L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l'Egypte ont condamné vendredi dans les termes les plus vifs l'attentat de Nice qui a fait au moins 84 morts, en assurant la France de leur soutien dans la lutte antiterroriste.
"Un crime ignoble". À Ryad, un porte-parole officiel a dénoncé l'attaque "terroriste ignoble" perpétrée jeudi soir à Nice, où un camion a foncé sur la foule qui assistait au feu d'artifice à l'occasion de la fête nationale. Le royaume saoudien, frappé il y a une dizaine des jours par des attentats meurtriers, assure la France "amie" de sa "solidarité et de sa coopération pour affronter ensemble les actes terroristes sous toutes leurs formes", a ajouté le porte-parole. À Abou Dhabi, le ministre des Affaires étrangères Abdallah ben Zayed Al-Nahyane a "dénoncé un crime ignoble" et fait part de "la totale solidarité et du soutien" de son pays à la France "dans toutes les mesures qu'elle entreprend". Après "ce crime terroriste abominable", tous les pays "doivent œuvrer fermement et sans hésitation pour lutter contre le terrorisme", a-t-il dit dans un communiqué.
Coalition internationale. L'Arabie saoudite et les Emirats sont avec la France membres de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, lutte contre les djihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak. L'attentat n'a pas encore été revendiqué mais le président français François Hollande a souligné que "toute la France" était "sous la menace du terrorisme islamiste" en dénonçant l'attaque de Nice.
Le terrorisme "ne connaît pas de frontières". En Egypte, le président Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fait aussi face à des attentats djihadistes, a réaffirmé "la pleine solidarité de l'Egypte avec la France amie" et le soutien de son pays "aux efforts internationaux en matière de lutte contre le terrorisme". Le terrorisme "ne connaît pas de frontières et détruit la vie d'innocents à travers le monde", a souligné le président égyptien dans un communiqué. De son côté, le grand mufti d'Egypte Shawki Allam a qualifié l'assaillant de Nice d'"extrémiste qui marche dans les pas du diable. L'islam n'a jamais appelé à faire couler le sang".