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Bénin : une cinquantaine de militaires tués lors d'une attaque jihadiste présumée dans le nord

Europe 1 Avec AFP . 1 min
Parc national de la Pendjari (1280x640) STEFAN HEUNIS / AFP
Illustration. © STEFAN HEUNIS / AFP

Le gouvernement béninois a annoncé mercredi que 54 militaires avaient été tués la semaine dernière, lors d'une attaque jihadiste présumée dans le nord du pays. Il s'agit du plus lourd bilan officiel depuis le début des attaques de ce genre dans la région, ciblée par des islamistes venant du Burkina Faso et du Niger.

Cinquante-quatre militaires béninois ont été tués la semaine dernière dans une attaque jihadiste présumée dans le parc national du W, dans le nord du Bénin, région de plus en plus confrontée à des attaques attribuées aux islamistes venant de pays voisins, selon un nouveau bilan "stabilisé" annoncé mercredi par le gouvernement.

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L'attaque revendiquée par le GSIM

"Chaque enfant du Bénin qui meurt, c'est toutes les familles du Bénin qui sont éplorées. Davantage quand il s'agit de plusieurs d'entre eux, et dans le cas d'espèce de 54 stabilisés", a annoncé le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji lors d'un point de presse. Il a précisé à l'AFP qu'il parlait bien de 54 militaires tués.

Il s'agit du plus lourd bilan officiel depuis le début des attaques jihadistes dans le nord du pays, région ciblée par des islamistes venant du Burkina Faso et du Niger, pays sahéliens minés par des groupes armés affiliés à Al-Qaïda ou au groupe Etat islamique.

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Le 17 avril, des combattants islamistes présumés ont attaqué deux positions des soldats antijihadistes de l'opération "Mirador" au niveau des chutes d'eau de Koudou et du triple point, nom donné à la zone frontalière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso. L'attaque a été revendiquée quelques jours après par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM en arabe), affilié à Al-Qaïda, évoquant de son côté un bilan de plus de 70 militaires béninois tués.

En janvier 2022, le pays a déployé près de 3.000 soldats pour sécuriser ses frontières dans le cadre de l'opération "Mirador", avant de recruter 5.000 soldats supplémentaires pour renforcer la sécurité dans le nord. Début janvier, 28 militaires béninois avaient été tués au niveau du triple point dans une attaque revendiquée par le GSIM.