Deux personnes d'une même famille sont décédées du virus Ebola dans le sud-est de la Guinée. Il s'agit des deux premiers cas signalés dans ce pays depuis que l'épidémie y a été déclarée finie le 29 décembre, a annoncé jeudi le gouvernement guinéen. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé via Twitter la découverte de deux nouveaux cas.
Trois cas probables. Jeudi matin, l'OMS avait proclamé l'arrêt présumé de "toutes les chaînes de transmission initiales" de l'épidémie en Afrique de l'Ouest après la fin du dernier épisode de la maladie en Sierra Leone voisine. "Suite à l'examen des échantillons de personnes suspectes d'Ebola dans la sous-préfecture de Koropara dans la préfecture de N'Zérékoré, les résultats ont révélé la présence du virus à fièvre hémorragique Ebola chez deux personnes de la même famille", selon un communiqué du gouvernement guinéen précisant que ces deux personnes étaient décédées avant les tests. "Pour l'heure, il existe deux cas confirmés et trois cas probables", selon le texte.
Au sein d'une même famille. "C'est un homme et son épouse qui sont décédés des suites de vomissements et de diarrhée dans cette localité qui ont attiré l'attention de la population qui à son tour a informé les services sanitaires de N'Zérékoré", la grande ville de la région, a affirmé cette source. "Immédiatement une équipe a été dépêchée sur les lieux pour d'abord prendre la température et éventuellement récupérer un enfant du couple, lui aussi malade qui présentait des signes inquiétants et procéder à un prélèvement qui s'est révélé malheureusement positif", a-t-on ajouté.
Début de l'épidémie en 2013. L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, la plus grave depuis l'identification du virus en 1976, était partie en décembre 2013 de cette région du sud-est de la Guinée avant de se propager au Liberia et à la Sierra Leone limitrophes - ces trois pays concentrant plus de 99% des cas. Elle a fait plus de 11.315 morts sur quelque 28.637 cas recensés.