Les autorités brésiliennes ont fait état samedi d'un bilan provisoire de 34 morts après la coulée de boue provoquée par la rupture la veille d'un barrage du géant minier Vale dans le sud-est du pays, mais les espoirs de retrouver les près de 300 disparus étaient minces, la pluie rendant en outre les recherches encore plus difficiles.
Les hélicoptères à la recherche de survivants. Les intempéries n'empêchaient pas le ballet funèbre des hélicoptères, qui tournoyaient sans relâche dans le ciel à la recherche de survivants, mais étaient le plus souvent amenés à hisser des corps inanimés. Près de Brumadinho, dans l'État de Minas Gerais, sur plus de 150 mètres de large s'étend un fleuve noirâtre de boue, qui par endroit dévale la pente comme le font les rapides. Des habitants indiquent les endroits où se trouvaient des maisons.
Un autocar totalement englouti. La catastrophe a fait au moins 34 morts, selon le nouveau bilan des pompiers, qui faisaient état précédemment de 11 morts et 296 disparus, dont les autorités redoutent que peu soient retrouvés vivants. Dans la matinée, alors que le bilan était de 345 disparus, 46 personnes avaient été retrouvées vivantes, dont 23 blessées. Les secouristes ont retrouvé un autocar destiné aux employés de Vale totalement englouti, avec plusieurs corps sans vie à l'intérieur, qui n'ont pas pu être extraits et n'ont pas encore été comptabilisés officiellement.