L'Union européenne et le Royaume-Uni ont trouvé un accord jeudi sur leur futures relations. Mais après des mois de négociations, les inconnues sont encore nombreuses. Le domaine de la finance par exemple a été exclu des discussions. Pourtant, la City, jusqu'ici capitale financière européenne, s'apprête à vivre des changements de taille. A partir du 1er janvier, Londres perd son passeport européen, sésame indispensable pour pouvoir effectuer des opérations sur les marchés de l'Union et vendre des produits financiers par exemple.
3.400 salariés attendus en Île-de-France
Désormais les banques qui veulent travailler avec l’Europe devront obligatoirement avoir une succursale sur le continent. Les transferts ont d'ailleurs déjà commencés. La bataille fait rage pour accueillir cette diaspora londonienne, entre notamment Frankfort, Dublin, Luxembourg et Paris. En Île-de-France, 3.400 salariés sont attendus après le Brexit.
Parmi eux se trouveront par exemple les salariés de l'Agence bancaire européenne, qui a déjà été transférée de Londres à La Défense, ceux de la Bank of America, qui s'est installée à Paris il y a un an, et ceux de JP Morgan.
Mais en réalité, des négociations se poursuivent au sujet du secteur bancaire entre l’Europe et la Grande-Bretagne. Un accord a déjà été signé par exemple sur la loi anti-blanchiment. Mais il reste beaucoup d'autres points à régler, dont les conclusions pourraient faire la différence.