La France ne veut pas rentrer dans un mode "d'extensions à répétition" du Brexit et demande à Londres d'"avoir une solution avant le 31 octobre", a indiqué vendredi l'Elysée.
Le Brexit déjà repoussé à plusieurs reprises
Initialement, le Royaume-Uni devait quitter l'Union européenne le 29 mars dernier. Mais faute d'accord voté par les députés britanniques, l'échéance a été repoussée au 31 octobre au plus tard. La France ne souhaite pas rentrer dans un mode "d'extensions à répétition".
"Les Britanniques participeront aux élections européennes, c'est baroque et discutable mais on a du mal à penser que le processus finira avant le 23 mai. Les élections européennes pourraient être un choc politique qui aboutisse à un accord transpartisan avant le 30 juin. Mais si la situation n'est pas clarifiée le 31 octobre, moment où la Commission européenne se met en place, on ne va pas faire un cycle de sommets du Brexit", a ajouté un conseiller de l'Elysée devant l'Association de la presse présidentielle.
Les dirigeants des 27 États qui resteront dans l'Union européenne après le départ du Royaume-Uni ont signé jeudi une déclaration à Sibiu (Roumanie) sur l'avenir de l'Europe, s'engageant à rester "unis, envers et contre tout" et à "protéger les citoyens".