Les dirigeants de l'Union Européenne se sont dits prêts à "chercher un compromis" avec le Premier ministre britannique David Cameron, qui s'est réjoui de "bons progrès" dans les tractations en vue du maintien de son pays dans l'Union, lors d'un sommet européen à Bruxelles.
L'"optimisme" de Donald Tusk. "Les dirigeants ont exprimé leurs préoccupations mais ils ont aussi manifesté leur volonté de chercher un compromis", a dit le président du Conseil européen, Donald Tusk, à l'issue d'un dîner de travail des dirigeants européens. Après ces débats, Donald Tusk s'est déclaré "beaucoup plus optimiste", en amont du référendum que David Cameron a promis d'organiser sur le maintien de son pays dans l'Union européenne d'ici la fin 2017.
Cameron souligne de "bons progrès". Les dirigeants européens ont convenu jeudi soir de "travailler étroitement ensemble pour trouver des solutions mutuelles satisfaisantes" lors "de la réunion du Conseil du 18-19 février 2016". Le Premier ministre britannique a lui aussi estimé que la réunion de jeudi avait permis des avancées. "Je pense que de bons progrès ont été faits mais il est vrai que ce sera un travail très difficile", a toutefois prévenu David Cameron.
Revendications sur les règles de l'immigration. Les revendications du dirigeant britannique constituaient l'un des sujets majeurs du sommet européen réuni depuis jeudi après-midi dans la capitale belge. Donald Tusk, l'organisateur de cette réunion, avait averti que certaines revendications britanniques n'étaient pas envisageables. Il visait en particulier la requête la plus controversée de David Cameron, concernant l'immigration des ressortissants européens, en particulier des pays de l'Est. Londres voudrait en effet pouvoir les priver d'allocations sociales pendant leurs quatre premières années au Royaume-Uni.