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Brexit : Nathalie Loiseau (LREM) se déclare "hostile à un nouveau référendum"

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Nathalie Loiseau a estimé jeudi qu'un nouveau référendum sur le Brexit serait "un déni de démocratie".
Nathalie Loiseau a estimé jeudi qu'un nouveau référendum sur le Brexit serait "un déni de démocratie". © Francois Mori / POOL / AFP

L'ancienne ministre des Affaires européennes, désormais tête de liste LREM pour les élections de mai, Nathalie Loiseau s'est déclarée "hostile à un nouveau référendum" sur le Brexit, jeudi.

L'ancienne ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau, désormais tête de liste LREM pour les européennes, s'est dit jeudi, "à titre personnel", "hostile à un nouveau référendum" au Royaume-Uni sur le Brexit , car ce serait un "déni de démocratie".

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Un nouveau référendum serait "un déni de démocratie", selon Loiseau

"Je suis à titre personnel hostile à un nouveau référendum maintenant, parce que je trouve que ce serait un déni de démocratie. Je pense qu'il faut que les Britanniques sortent. Simplement, c'est à eux de décider comment ils sortent", a déclaré Nathalie Loiseau sur RMC/BFMTV . "Les Britanniques peuvent sortir en douceur ou en claquant la porte, dans les deux cas on sera prêt, mais dans les deux cas, c'est à eux de prendre la décision", a-t-elle ajouté.

La Première ministre britannique Theresa May a annoncé mercredi qu'elle quitterait ses fonctions si son accord de divorce avec l'Union européenne était adopté, abattant sa dernière carte pour tenter de débloquer la situation chaotique au Parlement britannique.

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L'accord ne sera pas renégocier par l'UE

Selon Nathalie Loiseau, "l'Union européenne ne renégociera pas" l'accord qui a été trouvé avec Theresa May, car "il défend les intérêts des Français et des Européens". "Les Britanniques veulent sortir. De mon point de vue, c'est une erreur, mais je le respecte. Mais nous, on n'a pas décidé de détricoter l'Union européenne", a-t-elle expliqué.

Destiné à mettre en oeuvre en douceur le Brexit âprement négocié pendant des mois avec Bruxelles, ce texte a déjà été rejeté massivement à deux reprises par la Chambre des communes. Des défaites humiliantes qui avaient contraint Theresa May à demander à l'UE un report de la date du Brexit , initialement prévu le 29 mars, au 12 avril au plus tôt. "Ce qu'on voit, c'est que les slogans simplistes des populistes, ça mène au chaos, à la confusion. Le rejet, c'est toujours plus facile que le projet", a critiqué l'ancienne ministre.

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