Les chefs de la diplomatie des six pays fondateurs de l'Union européenne se réuniront samedi à Berlin pour évoquer les conséquences du référendum britannique, a annoncé le ministère allemand des Affaires étrangères. "Le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier recevra samedi 25 juin les ministres des Affaires étrangères français (Jean-Marc Ayrault), néerlandais Bert Koenders, italien (Paolo Gentiloni), belge (Didier Reynders) et luxembourgeois (Jean Asselborn) pour des discussions" et un "échange sur les thèmes actuels de la politique européenne", selon un communiqué.
"Garder notre unité à 27". L'UE est "déterminée à garder son unité à 27" après la décision historique du Royaume-Uni, a déclaré plus tôt à Bruxelles le président du Conseil européen Donald Tusk. "Il s'agit d'un moment historique mais assurément ce n'est pas un moment pour des réactions hystériques", a souligné Donald Tusk, l'air grave, lors d'une brève allocution. "Aujourd'hui, au nom des 27 dirigeants, je peux dire que nous sommes déterminés à garder notre unité à 27. Pour nous tous, l'Union est le cadre de notre avenir commun", a-t-il plaidé. Donald Tusk s'est également voulu rassurant, expliquant qu'"il n'y aura pas de vide juridique jusqu'à ce que le Royaume-Uni quitte formellement l'UE".
Bouleversements. Les Britanniques ont décidé de quitter l'Union européenne, un désaveu pour leur Premier ministre David Cameron et la construction européenne qui a assommé les marchés mondiaux en ouvrant une ère d'incertitude sans précédent depuis des décennies. Selon les résultats définitifs publiés vendredi matin, 51,9% des électeurs ont voté pour le Brexit lors du référendum organisé jeudi qui a été marqué par une participation importante (72,2%).