C'est le soulagement du côté du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Samedi, l'armée israélienne a libéré quatre otages israéliens vivants des mains du Hamas, lors d'une opération militaire. Au cours de cette opération, qui aurait coûté la vie de 210 Palestiniens selon le mouvement terroriste, un agent de l'État hébreu a aussi été tué.
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Ces quatre otages libérés sont âgés de 21 à 40 ans, et il s'agit d'Israéliens enlevés le 7 octobre 2023, le jour des massacres commis par le Hamas en Israël. "C'est un signal fort parce que, sur ces otages-là, c'est une opération militaire qui permet de les libérer. Il y a beaucoup de débats en ce moment en Israël sur la manière d'arriver à libérer les otages", souligne Yonathan Arfi, le président du Crif, au micro d'Europe 1.
"Ça donne du baume au cœur à la société israélienne"
Pour ce dernier, "ce qui est important, c'est que dans la séquence actuelle, ça donne du baume au cœur à la société israélienne, dans un moment où elle doutait parfois de sa propre force, de sa capacité à reprendre son destin en main". Car selon Yonathan Arfi, "c'est une séquence où l'État d'Israël a son destin entre ses mains, avec le sentiment qu'il est peut-être capable d'aller chercher le plus d'audace possible par l'action de l'armée".
Enfin, le président du Crif affirme que la libération de ces otages "est un moment à part dans les huit mois que nous avons vécus parce que pour la première fois, il y a cet élan de fierté retrouvé au sein de la population israélienne".