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Chine : les surtaxes de 84% sur les produits américains entrent en vigueur

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
La Chine promet des mesures en réponse aux droits de douane américains sur l'acier.
La Chine. AFP / © MATTHIAS BALK / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP

Les surtaxes de rétorsion de 84% annoncées par Pékin sur les produits américains sont entrées en vigueur ce jeudi. Une nouvelle escalade après les nouvelles annonces de Donald Trump, qui souhaite désormais taxer à hauteur de 125% les produits chinois entrant sur le territoire américain.

La Chine a appelé jeudi au compromis face à l'intensification de sa guerre commerciale avec les Etats-Unis, au lendemain de la volte-face de Donald Trump sur les surtaxes douanières appliquées à une soixantaine d'autres pays, qui a suscité l'euphorie des marchés. "La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d'égalité et basé sur le respect mutuel", a indiqué devant la presse une porte-parole du ministère chinois du Commerce, tout en assurant que son pays allait "se battre jusqu'au bout" face aux droits de douane américains.

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Rebond des principales bourses asiatiques et européennes

Imposée par l'administration américaine à un taux prohibitif de 125%, Pékin a riposté à 4h01 GMT avec des droits de douane de 84% sur l'ensemble des produits américains importés sur son territoire, dont la valeur a atteint 143,5 milliards de dollars en 2024.

Cette nouvelle escalade n'a pas empêché les principales places boursières asiatiques et européennes de rebondir, les investisseurs pariant sur une accalmie dans la guerre commerciale mondiale après le revirement inattendu du président américain mercredi soir.

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Gel de 90 jours des taxes à l'importation annoncé par Trump

Confronté au plongeon des marchés, l'ex-magnat de l'immobilier a en effet annoncé un gel de 90 jours des taxes à l'importation qu'il venait d'imposer à une soixantaine de pays et partenaires, dont l'Union européenne, ne maintenant à leur égard que le taux plancher de 10% entré en vigueur début avril.

"Il faut être flexible", a-t-il justifié lors d'un échange avec la presse à la Maison Blanche, en reconnaissant que sa retentissante annonce d'un matraquage douanier généralisé la semaine dernière "effrayait un peu" les investisseurs, rendus "fébriles".