Le président américain Donald Trump a dénoncé lundi les attaques "ridicules" dont il a fait l'objet après les attentats meurtriers contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande, certains élus lui reprochant notamment son silence sur la menace des suprémacistes blancs.
"Travailler dur pour démontrer ça". "Les médias Fake News font tout ce qu'ils peuvent pour me rendre responsable de l'horrible attaque en Nouvelle-Zélande", a-t-il tweeté. "Ils vont devoir travailler très dur pour démontrer ça. Tellement ridicule !"
The Fake News Media is working overtime to blame me for the horrible attack in New Zealand. They will have to work very hard to prove that one. So Ridiculous!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 18 mars 2019
Pas une menace "répandue", selon le président américain. Donald Trump a rapidement condamné vendredi "les événements horribles" de Christchurch, tout en estimant un peu plus tard que cette idéologie d'une supériorité blanche dans le monde n'était pas une menace "répandue". "Je pense qu'il s'agit d'un petit groupe de personnes qui ont de gros, gros problèmes", a-t-il dit. L'auteur des attentats, un extrémiste de droite australien de 28 ans, a revendiqué son acte dans un long texte truffé de références racistes et de théories du complot. Il a fait une référence à Donald Trump, qualifié de "symbole de l'identité blanche renouvelée".