COP26 Climat 1:23
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Louise Sallé, édité par Solène Leroux , modifié à
La communauté internationale se retrouve pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique à Glasgow en Écosse. Après avoir été reportée d'un an en raison de la pandémie, la COP26 est à nouveau chamboulée par le coronavirus. Du fait du retard de la vaccination dans les pays pauvres, les associations de protection du climat craignent une réunion inégalitaire.
ANALYSE

Deux ans après la COP25 en Espagne, les dirigeants du monde entier se sont donnés rendez-vous à partir du 31 octobre en Écosse pour la COP26. Objectif pour les 197 nations qui y participent : trouver un accord d'ici deux semaines pour lutter contre le réchauffement climatique. Un chemin périlleux qui nécessite des concessions, le texte final devant convenir à tout le monde.

Les différentes entités doivent donc être représentées équitablement, ce qui ne sera pas le cas à Glasgow. Faute de vaccin ou à cause de quarantaine obligatoire, des pays du sud seront en présents en plus petit comité. 

Le financement en danger

"Le fait d'avoir des délégations restreintes va contraindre un certain nombre de pays et de parties à ne pas pouvoir participer ou suivre l'ensemble des sujets", déplore David Levaï, chercheur à l'Institut de développement durable et des relations internationales. "Même des pays qui ont des rôles importants à jouer ! Ils vont devoir prioriser et donc potentiellement laisser de côté d'autres débats auxquels ils ne pourront pas participer."

Toutes les décisions à prendre pendant la COP26 sont pourtant primordiales. Elles ont vocation à accélérer la transition écologique à grande échelle, avec un principe : que les pays du nord aident financièrement ceux du sud. Avec l'absence de certaines délégations, cet aspect risque d'être négligé, faute de représentants pour pouvoir en discuter.