Contre le charbon, contre le méthane, pour le nucléaire, pour les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï ont mis les projecteurs sur le monde énergétique de demain. Parallèlement, il y a de pénibles négociations sur comment parvenir à un monde sans énergie fossile d'ici quelques décennies.
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"Nuclear energy is back." En anglais, Emmanuel Macron a pris la parole ce samedi matin à Dubaï pour proclamer le retour du nucléaire. "Le nucléaire est une énergie propre, il faut le répéter", insiste le président français. "La réalité, c'est qu'on ne peut pas atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 sans nucléaire", abonde l'émissaire américain pour le climat, John Kerry.
Tripler le nucléaire et le renouvelable
Longtemps tabou lors des COP, l'atome redevient donc tendance. Le sens de cet appel lancé par une vingtaine de pays est de multiplier par trois la production d'énergie nucléaire dans les 27 prochaines années. L'objectif fixé est ambitieux mais cette déclaration n'a en réalité aucune portée contraignante. Ce qui n'empêche pas les critiques de la part de nombreux écologistes qui plaident pour une transition sans nucléaire.
Un autre appel, plus consensuel, a été lancé en parallèle à Dubaï, par 110 pays : il fixe l'objectif de tripler la capacité des énergies renouvelables dans le monde d'ici 2030.