Il avait promis "le feu et la colère" contre la Corée du Nord, en août dernier. Vendredi, Donald Trump a mis une partie de ses menaces à exécution envers le régime de Pyongyang a annoncé "les plus importantes" sanctions contre le pays.
Des sociétés de transport visées. Dans un discours dont des extraits ont été diffusés à l'avance par la Maison Blanche, le président américain a visé 56 sociétés de transport maritime et navires qui aident Pyongyang "à échapper aux sanctions". Cette annonce intervient quelques heures après l'arrivée à Séoul de sa fille et conseillère, Ivanka Trump, qui doit assister dimanche à la cérémonie de clôture des jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang.
Couper les financements de Pyongyang. L'objectif de ces sanctions, qui devaient être détaillées par le département du Trésor en milieu de matinée, est de "continuer à couper les sources de revenus et de pétrole que le régime utilise pour financer son programme nucléaire et son armée", devait-il ajouter. Le Conseil de sécurité de l'ONU a multiplié ces dernières années les trains de sanctions pour contraindre Pyongyang à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique.
Trois séries de sanctions imposées par l'ONU. En 2017, le Conseil de sécurité a imposé à l'unanimité trois séries de sanctions économiques à la Corée du Nord, toutes plus fortes les unes que les autres: le 5 août (fer, charbon, pêche...), le 11 septembre (textile, limitation de livraisons de pétrole) et le 22 décembre (produits pétroliers raffinés notamment). Donald Trump a par le passé accusé la Chine de livrer du pétrole à la Corée du Nord malgré les sanctions, une affirmation catégoriquement rejetée par Pékin.