Le Conseil de sécurité a adopté vendredi à l'unanimité, grâce au soutien de la Chine, une résolution imposant de nouvelles sanctions à la Corée du Nord. Des restrictions aux importations de pétrole, crucial à ses programmes de missiles et nucléaire, ont notamment été imposées. Le Conseil a donné son feu vert à ce texte proposé jeudi par les États-Unis, qui ordonne également le rapatriement dans leur pays des Nord-Coréens envoyés travailler à l'étranger pour rapporter des devises au régime de Kim Jong-Un.
Pas de détente sur le plan diplomatique. Il s'agit du neuvième train de sanctions onusiennes particulièrement drastiques, dont les trois derniers ont été adoptés sous l'impulsion des Américains après des essais de missiles et un test nucléaire menés par la Corée du Nord. Depuis septembre 2016, elle a mené un essai nucléaire -son sixième- et plusieurs tirs de missiles interdits par les Nations unies.
Cette initiative intervient alors que ni les Etats-Unis, ni la Corée du Nord ne montrent des velléités d'engager des pourparlers pour mettre fin à la crise sur la péninsule coréenne. Le président américain Donald Trump a menacé de "détruire totalement" la Corée du Nord en cas d'attaque contre les Etats-Unis, tandis que Pyongyang affirme que la communauté internationale doit l'accepter comme une puissance nucléaire.