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Corée du Sud : l'alliance Séoul-Washington, «pilier de la paix» en Asie, affirme Joe Biden

Europe 1 avec AFP . 1 min
Joe Biden crédit : SAUL LOEB / AFP - 1280
Joe Biden a commué la peine de 37 des 40 condamnés à mort par la justice fédérale, une décision "historique". © SAUL LOEB / AFP

Le président Joe Biden a échangé samedi 14 décembre avec Han Duck-soo, qui assure la présidence de la Corée du sud, après la destitution de Yoon Suk Yeol. Ce dernier avait provoqué la surprise en déclarant la loi martiale dans le pays.

L'alliance entre Séoul et Washington "restera le pilier de la paix et de la prospérité" dans la région Asie-Pacifique, a déclaré samedi soir le président américain Joe Biden au Premier ministre et président par intérim sud-coréen Han Duck-soo. Il s'agissait du premier échange entre Joe Biden et Han Duck-soo depuis que ce dernier assure l'intérim du président Yoon Suk Yeol, destitué par le Parlement samedi après sa tentative ratée d'imposer la loi martiale et de faire museler le Parlement par l'armée le 3 décembre.

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"Pilier de la paix"

"Le président Biden a exprimé son appréciation pour la résilience de la démocratie et de l'État de droit en République de Corée", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué. "Les deux dirigeants ont évoqué les progrès considérables accomplis ces dernières années dans le renforcement de l'alliance entre les États-Unis et la République de Corée, et le président Biden s'est dit convaincu que l'alliance restera le pilier de la paix et de la prospérité dans la région indo-pacifique pendant le mandat du président par intérim Han", ajoute le texte.

Le coup de force de Yoon Suk Yeol, le 3 décembre, avait pris par surprise les États-Unis, principal allié de la Corée du Sud. Le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, avait raconté que le gouvernement américain n'avait pas été informé à l'avance et avait appris la nouvelle par la télévision. Ce coup de force inattendu a suscité "une profonde inquiétude" à Washington, avait-il dit.

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Une entente essentielle

Durant ses deux ans et demi à la tête de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol s'est rendu aux États-Unis à cinq reprises et s'est attaché à renforcer l'alliance avec Washington, cruciale face à la menace militaire de la Corée du Nord. Environ 28.500 soldats américains sont stationnés en Corée du Sud.

Le président Yoon est actuellement suspendu dans l'attente de la validation ou non de sa destitution par la Cour constitutionnelle, qui a six mois pour se prononcer. Il est en outre visé par une enquête pénale pour "rébellion" et n'a pas le droit de quitter le pays. Si la Cour constitutionnelle confirme sa destitution, une élection présidentielle aura lieu dans les deux mois. M. Han continuera jusque-là d'exercer la fonction présidentielle.

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