La patience a payé. Après presque un mois de recherches, la commission d'enquête vient de retrouver la boîte noire de l'avion d'EgyptAir qui s'est abîmé en Méditerranée le 19 mai. L'enregistreur de vol est endommagé mais les équipes de recherche ont pu sauver l'unité de stockage.
Une bonne nouvelle. En attendant de retrouver la seconde boîte noire, celle contenant les données techniques du vol, les experts vont pouvoir décortiquer le contenu de cette boîte qui a enregistré toutes les conversations dans le cockpit, tous les bruits d'ambiance pendant les deux dernières heures du vol.
Des experts français en renfort. La boîte noire sera débarquée au port d'Alexandrie puis transféré au Caire, au siège de la commission d'enquête épaulée par des experts français du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) et du constructeur européen Airbus. Le BEA a d'ailleurs indiqué dans un communiqué qu'un de ses enquêteurs se rendrait vendredi au Caire "afin d'apporter (son) expertise technique à la lecture de l'enregistreur".
Quelques heures avant l'annonce de la découverte de la boîte noire, Airbus avait rappelé que seul l'examen des enregistreurs de vol pourrait "permettre de contribuer à comprendre complètement l'enchaînement des événements qui ont conduit à ce tragique accident". Mais il faut faire vite : les boîtes noires n'ont une durée d'émission en immersion que d'environ un mois. Elles devraient cesser d'émettre après le 24 juin.