Google a fermement démenti mardi les accusations de partialité politique lancées par Donald Trump en soulignant que son moteur de recherche "ne classe jamais les résultats de recherche pour manipuler une opinion politique".
"Nous ne dévions pas nos résultats vers une idéologie politique". "La recherche n'est pas utilisée pour défendre un programme politique et nous ne dévions pas nos résultats vers une quelconque idéologie politique", a affirmé Google, dans un communiqué au ton très ferme.
"Notre but est de nous assurer que les utilisateurs qui tapent une recherche dans la fenêtre Google Recherche reçoivent le résultat le plus pertinent en quelques secondes", insiste l'entreprise, soulignant qu'elle apporte chaque année des centaines d'améliorations aux algorithmes qui pilotent la recherche "pour assurer qu'ils pêchent du contenu de grande qualité".
"Google et d'autres suppriment les voix des conservateurs". Mardi matin, dans un tweet, le président américain avait assuré qu'une recherche "Trump News" donnait des résultats "truqués" et en grande majorité critiques. Selon lui, "96% des résultats sur 'Trump News' viennent de Médias Nationaux de Gauche", ce qu'il estime "très dangereux".
....results on “Trump News” are from National Left-Wing Media, very dangerous. Google & others are suppressing voices of Conservatives and hiding information and news that is good. They are controlling what we can & cannot see. This is a very serious situation-will be addressed!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 28 août 2018
"Google et d'autres suppriment les voix des conservateurs et cachent les informations positives. Ils contrôlent ce que nous pouvons voir ou pas. C'est une situation très grave dont on s'occupera !", a-t-il ajouté.
Cette attaque contre l'un des moteurs de recherche les plus populaires au monde s'inscrit dans une offensive plus générale lancée depuis plusieurs mois par le président contre les réseaux sociaux, dont il estime qu'ils sont tous partiaux contre les opinions conservatrices. Le Congrès, où le parti du président a la majorité, a déjà convoqué des responsables des réseaux pour s'expliquer.