Quelques minutes après avoir prêté serment, vendredi, devant le Capitole, à Washington, Donald Trump a sans surprise réaffirmé ses thèmes de campagne dans son premier discours de président. Le républicain a déclaré qu'à partir de maintenant, ce sera "l'Amérique d'abord" ("America first" en VO), célèbre devise isolationniste popularisée dans l'entre-deux-guerres qu'il a reprise à son compte. Le milliardaire a mis l'accent sur sa vision protectionniste de l'économie, avec deux "règles" : "acheter américain, embaucher américain".
"Nous allons ramener nos emplois, reconstruire nos frontières, rapatrier nos richesses et nos rêves. Nous allons bâtir de nouvelles routes, des nouveaux aéroports, des nouveaux tunnels dans notre magnifique pays. Nous allons reconstruire les États-Unis avec des mains américaines", a-t-il déclaré devant la foule rassemblée dans la capitale fédérale américaine.
Un discours anti-élites. Le 45ème président américain a également décliné son traditionnel discours anti-élites. Donald Trump a notamment promis de "transférer" le pouvoir de Washington vers le peuple. "Cette cérémonie a un sens très particulier car il ne s’agit pas seulement de transférer le pouvoir d’une personne à une autre. Nous transférons le pouvoir de Washington DC au peuple des États-Unis", a-t-il expliqué.
"Le 20 janvier 2017 sera le jour où le peuple sera redevenu le chef de ce pays. Les laissés-pour-compte de ce pays ne seront plus oubliés. Tout le monde vous écoute désormais", a poursuivi Donald Trump. Le républicain a également lancé un appel à l'unité, avant de conclure son discours par son slogan de campagne : "Nous allons rendre à l'Amérique sa grandeur."