Pour son premier voyage à l'étranger, le président américain fera escale en Arabie Saoudite, en Israël, à Bruxelles (Otan), en Sicile (G7), au Vatican mais aussi... dans les Territoires palestiniens, où il se rendra à Bethléem. Dimanche, c'est d'abord à Ryad que Donald Trump prononcera, en Arabie saoudite, un discours sur "une vision pacifique de l'islam".
Insister sur "l'engagement des États-Unis" en Orient. Dans son allocution, Donald Trump entend insister sur l'engagement des États-Unis envers ses partenaires musulmans, a annoncé mardi l'exécutif américain. Il prononcera un discours "sur la nécessité d'affronter les idéologies radicales" et sur ses "espoirs pour une vision pacifique de l'islam", a déclaré le général H.R. McMaster, qui dirige le Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche.
Ce discours, qui sera prononcé devant les dirigeants de "plus de 50 pays musulmans", vise "à rassembler le monde musulman contre les ennemis communs de la civilisation et à démontrer l'engagement de l'Amérique envers nos partenaires musulmans", a-t-il ajouté. Le président Trump participera ensuite à l'inauguration d'un centre dont l'objectif est "de combattre la radicalisme et promouvoir la modération", selon la même source.
Israël-Palestine : le casse-tête des présidents américains. Après sa visite en Arabie saoudite, il se rendra en Israël où il sera reçu lundi 22 mai par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Ce voyage en Israël survient dans un contexte en pleine évolution sur un dossier dans lequel les États-Unis ont toujours joué un rôle unique de médiateur. Le lendemain, il se rendra à Bethléem où "il va appuyer la nécessité de faciliter un accord pour mettre fin au conflit (israélo-palestinien) et il appellera les dirigeants à prendre des mesures qui aideront à conduire à la paix", a précisé H.R. McMaster.
Donald Trump a reçu mi-février son "ami" Benjamin Netanyahu, avant d'accueillir au début du mois le président palestinien Mahmoud Abbas. À cette occasion il a affirmé qu'il "voul(ait) créer la paix entre Israël et les Palestiniens". "Nous y arriverons!", avait lancé le milliardaire, qui se targue d'être un "faiseur d'accords", affirmant qu'un traité de paix serait "peut-être moins difficile que ce que les gens pensent depuis des années".
Il n'a cependant rien dit de la manière dont il s'y prendrait pour régler l'un des plus vieux conflits de la planète pour lequel les positions ont rarement été aussi éloignées et sur lequel tous les présidents américains se sont cassé les dents.