Le candidat républicain à la Maison-Blanche, Donald Trump, ne s'embarrasse pas du politiquement correct, notamment quand il s'agit de parler de ses opposants. Vindicatif et volontiers outrancier en meeting, il l'est également sur les réseaux sociaux, comme le montre le New York Times, qui a compilé ses sorties insultantes sur les réseaux sociaux.
Plus de 281 insultes sur Twitter. Le journal américain a ainsi publié des tweets insultants de Donald Trump adressés à "281 personnes, endroits ou choses", parmi lesquels on trouve en bonne place Bill, Hillary et Chelsea Clinton Fondation, l'Obamacare et Hillary Clinton mais aussi des pays comme la Chine et l'Allemagne, des acteurs, Ted Cruz, son ancien rival pour l'investiture républicaine ou encore le public lui-même qu'il a accusé de ne "RIEN savoir".
Chacun en prend pour son grade. Trump vise également des journalistes, dits "ennuyeux", "très bêtes", "perdants dans la vie pour la plupart" et "biaisés", une Chine "terrible !", une Grande-Bretagne qui "cherche déséperemment à cacher son massif problème musulman", un Mexique "au gouvernement complètement corrompu" et un Obamacare qualifié de "complet désastre". Il s'est même attaqué à Angela Merkel, chancelière allemande, qu'il a accusée de "ruiner l'Allemagne".
Une cible favorite. Mais le plus grand nombre d'insultes de la part de Donald Trump, revient logiquement à sa rivale lors de l'élection présidentielle, Hillary Clinton, qui "adore mentir", qui n'a "aucune solution, aucune idée, aucune crédibilité", qui est "trop faible pour diriger", "corrompue" mais surtout "crooked", soit "malhonnête".