Après le succès de la convention démocrate, Kamala Harris doit maintenant prouver que l'enthousiasme n'était pas que temporaire. Alors que Robert Kennedy Jr vient d'abandonner sa course à la présidentielle et d'apporter son soutien à Donald Trump, les Démocrates vont devoir trouver des moyens de conserver leur dynamique actuelle. La candidate doit reprendre son bâton de pèlerin pour faire campagne dans les fameux états clés dont elle a besoin si elle veut espérer remporter la victoire. Les derniers sondages sont plutôt positifs. Ses soutiens sont revigorés, et prêts à se mettre au travail.
"Nous éloigner de la dictature"
Mais le spectre de 2016, et d’une victoire célébrée trop tôt, pèse encore sur les Démocrates. Donald Trump est toujours un adversaire formidable. Mes électeurs lui font par exemple plus confiance sur les questions économiques. Les démocrates doivent convaincre, y compris dans leur parti, que la candidate est prête. Mais pour Norma Hernandez, élue au parlement de l’Illinois, il faut surtout garder vivant l’esprit de la convention.
"Nous vivons un moment qui nous permet de tracer un nouveau chemin vers l’avant, et de nous éloigner d’une dictature, ou d’une menace de dictature qui pèse maintenant", affirme-elle. Mais il reste encore dix semaines d’une campagne qui a déjà prouvé que tout pouvait basculer au moindre moment.