Le président français Emmanuel Macron a atterri lundi soir à 22h50 (23h50 en France) à Ouagadougou au Burkina Faso. Il s'agit de la première étape d'une tournée africaine de trois jours qui se poursuivra en Côte d'Ivoire et au Ghana.
Fixer le cadre de sa politique africaine. Comme ses prédécesseurs, le chef de l'Etat français profitera de cette première tournée sur trois pays pour fixer le cadre de la politique africaine de son quinquennat, en s'adressant à la jeunesse. Après une entrevue avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, il prononcera un discours devant 800 étudiants de l'Université de Ouagadougou, le temps fort de son voyage. Il se prêtera ensuite au jeu des questions-réponses "sans filtre" avec les étudiants, alors que plusieurs organisations ont appelé à manifester contre la présence française en Afrique.
Au cinquième sommet Europe-Afrique. Mercredi, il visitera la centrale solaire géante de Zagtouli, la plus grande d'Afrique de l'Ouest, avant de partir pour Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire où se déroule le cinquième sommet Europe-Afrique. Il y retrouvera les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine et de l'Union européenne, en tout plus de 80 dirigeants des 55 pays africains et 28 pays de l'UE. Avec le président ivoirien Alassane Ouattara, il inaugurera le chantier du métro d'Abidjan, un projet colossal financé par un prêt français de 1,4 milliard d'euros et conduit par de grandes entreprises françaises.
Le Ghana, un pays anglophone. Dernière étape, le Ghana, un pays anglophone choisi pour illustrer la volonté française d'un approche "continentale" de l'Afrique", pour redresser l'image et l'influence de la France au delà de ses anciennes colonies.