"Israël attend de la France et du Royaume-Uni qu'ils disent clairement et publiquement à l'Iran qu'il est interdit d'attaquer Israël et que si l'Iran attaque, la coalition emmenée par les Etats-Unis se joigne à Israël, non seulement pour le défendre, mais aussi pour attaquer des cibles importantes en Iran", a-t-il dit, selon un communiqué de son bureau. Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, a lui jugé "inconvenant de parler de riposte et de préparation de riposte israélienne, même défensive, alors que nous oeuvrons à un accord diplomatique".
"La diplomatie doit œuvrer maintenant, les discussions diplomatiques doivent oeuvrer maintenant et nous travaillons à éviter cette riposte iranienne", a-t-il insisté, alors que le Hezbollah libanais et l'Iran se sont dit "obligés" de riposter après les assassinats du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, imputé à Israël, et du chef militaire du Hezbollah dans une frappe israélienne.
"Nous avons passé des messages à ceux qui discutent aujourd'hui à Doha"
Alors que depuis des mois, la communauté internationale s'inquiète d'un débordement régional du conflit, Stéphane Séjourné a dit vouloir "passer des messages très très clairs à la fois aux Israéliens, au Hezbollah et également à la partie iranienne pour éviter l'escalade dans la région".
"Nous avons passé des messages à ceux qui discutent aujourd'hui à Doha, avec l'objectif qu'il y ait un sincère engagement dans les négociations pour obtenir enfin un cessez-le-feu et une négociation sur les otages", a-t-il ajouté.
"On est dans un moment et dans quelques jours qui sont clés dans ce conflit qui n'a que trop duré"
Des négociations ont débuté jeudi à Doha à l'appel des médiateurs — Qatar, États-Unis et Égypte — pour parvenir à un accord pour un cessez-le-feu assorti de la libération des otages emmenés par le Hamas dans le territoire palestinien où Israël et le mouvement islamiste sont en guerre depuis plus de dix mois. "On est dans un moment et dans quelques jours qui sont clés dans ce conflit qui n'a que trop duré", a martelé le ministre français.
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La guerre à Gaza a été déclenchée par l'attaque inédite du Hamas en Israël le 7 octobre qui a entraîné la mort de 1.198 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Au moins 40.005 Palestiniens ont été tués dans les représailles israéliennes, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, qui ne détaille pas le nombre de civils et de combattants tués.