Face à la flambée des contaminations à cause du variant du coronavirus, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé lundi soir un reconfinement total du pays. Une décision qui soulage Dina, anesthésiste dans un hôpital londonien. "C'est difficile, nous sommes débordés, nous avons atteint le même nombre de patients qu'en mars dans un laps de temps beaucoup plus court." Et la soignante de prédire que "dans quelque temps, l'effet du relâchement de Noël va nous frapper fort".
"Il va falloir s'adapter"
Ce nouveau "lock-down" se veut aussi strict que celui du printemps dernier : les sorties doivent être justifiées, les écoles sont fermées, tout comme les commerces non-essentiels. Une situation qui ne rassure pas Mike, père de deux enfants de 3 et 6 ans, qui appréhende les jours à venir. "On ne sait pas encore comment on va faire avec ma compagne. Nos employeurs respectifs devront être compréhensifs : on ne va pas pouvoir travailler aussi efficacement... Il va falloir s'adapter."
Malgré les difficultés à venir; Mike soutient la décision de Boris Johnson, tout comme son ami Ben. "C'est un mal nécessaire", affirme ce jeune Londonien au micro d'Europe 1. Mais à la différence du printemps, ce dernier affirme qu'il "y a une lumière au bout du tunnel". Optimiste, il avance que "d'ici deux ou trois mois, on devrait pouvoir de nouveau vivre presque normalement grâce à la vaccination."
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Une possible levée progressive des restrictions à la mi-février
En annonçant à nouveau l'arrêt total de son pays, Boris Johnson a également laissé entendre qu'une levée progressive des restrictions serait envisageable à la mi-février, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire. Mais l'amélioration est encore loin : avec plus de 75.000 morts, le Royaume-Uni est l'un des pays d'Europe les plus endeuillés par la pandémie. Le variant qui sévit sur son sol a aggravé la tendance, avec plus de 50.000 nouvelles contaminations par jour, et même près de 59.000 lundi.