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Anne Toulouse (correspondante aux États-Unis) / Crédit photo : Kevin Dietsch / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Quatre ans après leur premier débat, Joe Biden et Donald Trump s'affronteront une nouvelle fois lors d'un débat télévisé, cette fois-ci pour l'élection présidentielle américaine de 2024. Un nouveau duel où les deux candidats, déjà âgés, devront montrer leur habilité à gouverner pendant les quatre prochaines années. 

C'est un duel au sommet qui se prépare aux États-Unis. À moins de cinq mois de la présidentielle, Joe Biden et Donald Trump s'affronteront ce jeudi soir dans un débat télévisé. Un duel de vieux candidats, 80 ans pour le président sortant démocrate, 77 pour son adversaire républicain. Et il y a quatre ans, lors de leur précédent débat, 73 millions d'Américains avaient regardé la télévision.

Deux candidats qui devront se contrôler

Alors, une fois encore, il n'est pas question de se rater pour les deux hommes qui veulent briguer un deuxième mandat. Les chaînes américaines présentent ce débat comme le combat du siècle et il pourrait être un tournant décisif pour deux candidats qui, a quatre mois et demi de l'élection, n'ont pas réussi à faire une percée. Leur plus grand défi sera peut-être de convaincre la majorité d'électeurs qui ne voudraient ni de l'un ni de l'autre.

Joe Biden devra, pendant 90 minutes, faire preuve d'une vitalité et d'une concentration qui démontrera que son âge n'est pas un obstacle. De son côté, Donald Trump devra, lui, se discipliner et modérer ses éclats. Joe Biden essaiera de le faire sortir de ses gonds en évoquant des épisodes chaotiques, comme son rôle dans les émeutes du 6 janvier 2021 ou sa récente condamnation dans un procès pénal. 

Intervention des organisateurs

Il risque, ce faisant, de distraire l'attention de ce qui est pour lui l'objet du débat défendre son bilan. Un bilan que Donald Trump pourra attaquer en se référant au mécontentement d'une majorité de la population sur des sujets phares comme l'économie ou la sécurité. Mais, les organisateurs font si peu confiance à la maîtrise des deux combattants, qu'ils ont prévu de couper le micro de celui qui n'aura pas la parole.