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avec AFP / Crédit photo : JIM WATSON, BRENDAN SMIALOWSKI / AFP , modifié à
Le président des États-Unis, Joe Biden, a fustigé son prédécesseur, Donald Trump, d'avoir déclenché une "avalanche de mensonges" sur la gestion par le gouvernement fédéral des ouragans Hélène et Milton. Donald Trump et les républicains accusent, sans preuve, les démocrates d'avoir "volé l'argent" de l'agence fédérale de réponse aux catastrophes naturelles. 

Joe Biden a accusé mercredi Donald Trump d'avoir déclenché une "avalanche de mensonges" sur la gestion par le gouvernement fédéral américain des ouragans Hélène et Milton. Après une réunion à la Maison Blanche sur Milton, qui doit toucher terre en Floride (sud) dans la nuit, le président américain a déploré la "propagation irresponsable, dangereuse et continue de désinformations et de mensonges purs et simples" au sujet de la gestion de ces ouragans.

"On est au-delà du ridicule. Il faut que ça s'arrête"

L'ex-président et candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, "mène cette avalanche de mensonges", a-t-il fustigé. Selon lui, la désinformation "mine la confiance" des populations dans les efforts de secours et "nuit à ceux qui en ont le plus besoin". Depuis le passage destructeur et meurtrier d'Hélène dans le sud-est des États-Unis, faisant au moins 235 morts, Donald Trump et les républicains accusent, sans preuve, les démocrates d'avoir "volé l'argent" de l'agence fédérale de réponse aux catastrophes naturelles (Fema) pour "le donner à leurs immigrés illégaux".

"C'est ridicule de dire ça. C'est faux", a réagi le président Biden. "Il y a des allégations selon lesquelles les maisons (endommagées, ndlr) sont confisquées, c'est tout simplement faux. Il est dit que les sinistrés ne recevront que 750 dollars, pas plus. C'est tout simplement faux". Le dirigeant démocrate a fustigé les assertions "encore plus bizarres" de la parlementaire trumpiste Marjorie Taylor Greene. Elle "dit maintenant que le gouvernement fédéral contrôle carrément la météo... On est au-delà du ridicule. Il faut que ça s'arrête", a tranché Joe Biden.

La vice-présidente et candidate démocrate à l'élection du 5 novembre, Kamala Harris, a assisté à la réunion depuis New York, où elle donne une série d'interviews à des médias. Avertissant ceux qui seraient tentés de profiter de l'ouragan pour augmenter les prix des denrées alimentaires, du carburant ou des logements, elle a assuré : "Quiconque flouera les consommateurs sera tenu pour responsable".

De son côté, Joe Biden a réitéré ses appels à la prudence et à l'évacuation face à l'arrivée de l'ouragan Milton, qui "ressemble à la tempête du siècle". "C'est une question de vie ou de mort", a-t-il dit, répétant des propos tenus la veille. Signe que la situation est potentiellement critique, le président a annulé un voyage en Allemagne et en Angola pour être aux États-Unis pendant le passage de Milton, qui va toucher terre sur la côte ouest de la Floride en tant qu'"ouragan majeur" et traverser la péninsule de part en part.