États-Unis : le gouvernement devra diffuser de nouveaux emails de Clinton

Hillary Clinton.
Hillary Clinton. © J.D. POOLEY / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Lundi, la justice a ordonné au département d'État de diffuser 14.900 documents supplémentaires issus de la correspondance électronique d'Hillary Clinton.

La justice américaine a ordonné lundi au département d'État d'organiser la diffusion de 14.900 documents relevant de la correspondance électronique d'Hillary Clinton dans le cadre de l'enquête du FBI sur l'utilisation par l'ex-Première dame d'un serveur de messagerie privé quand elle occupait les fonctions de secrétaire d'État. Une audience a été fixée au 23 septembre pour établir le calendrier précis de la diffusion des mails. Il se pourrait donc que certains documents soient rendus publics avant l'élection présidentielle du 8 novembre.

Des informations confidentielles. Le département d'Etat est en train d'examiner ces 14.900 documents, a indiqué le porte-parole du département d'État Mark Toner. Il faut établir, a-t-il dit, s'ils ne font pas double emploi avec les quelques 30.000 courriels (équivalent à 55.000 documents) déjà passés au crible et rendus publics. Il s'est avéré que plus de 2.000 mails contenaient des informations confidentielles. Lundi également, une autre série d'emails d'Hillary Clinton ont été rendus publics par le groupe conservateur Judicial Watch qui les a obtenus sur décision de justice.

La fondation caritative des Clinton. Selon Judicial Watch, cette correspondance montre que les donateurs de la fondation caritative de la famille Clinton ont cherché à contacter Hillary Clinton quand elle était secrétaire d'État lors du premier mandat de Barack Obama entre 2009 et 2013. Le département d'Etat estime qu'il n'y a pas d'"inconvenance" à ce que des responsables de fondation aient cherché à rencontrer Hillary Clinton, a déclaré Mark Toner, qui précise que les secrétaires d'État et leurs conseillers reçoivent souvent ce genre de requête.

De la "négligence". Dans les conclusions de son enquête sur les courriels, le Federal Bureau of Investigation (FBI) a estimé que l'ancienne chef de la diplomatie américaine avait été "extrêmement négligente" dans le traitement de l'information sensible en utilisant un serveur privé mais a dit qu'il ne recommanderait pas de poursuites contre elle.