Le candidat à la primaire des Républicains, Donald Trump, qui aborde le scrutin du "super mardi" en position de force, a déclenché dimanche deux polémiques qui ont mis, une nouvelle fois, les chaînes de télévision et les réseaux sociaux en effervescence.
"Une très bonne citation" de Mussolini. Donald Trump a d'abord été critiqué pour avoir retweeté une citation de l'ancien dictateur fasciste Benito Mussolini : "il vaut mieux vivre un jour comme un lion que 100 ans comme un mouton". Avec son assurance coutumière, il a défendu son geste et expliqué qu'il ne s'intéressait pas à l'auteur mais à la phrase en elle-même. "C’est une très bonne citation, très intéressante, et je sais qui l’a dite. Mais qu’est-ce que ça change, que ce soit Mussolini ou quelqu’un d’autre ?", a-t-il expliqué à des journalistes sur la chaîne NBC.
Refus de condamner le Ku Klux Klan. Dimanche encore, il a refusé de prendre ses distances avec David Duke, personnalité publique d'extrême-droite et ancien chef de file du Ku Klux Klan, qui soutient l'homme d'affaires. Bien qu'ayant indiqué vendredi qu'il désavouait ce soutien, il est revenu sur ses propos, assurant ne rien savoir de David Duke. Pressé de condamner le Ku Klux Klan et les mouvements que soutient l'extrémiste, Donald Trump a expliqué qu'il lui faudrait d'abord se "renseigner" sur ces groupes.
Désavoué par les autres candidats républicains. Ces propos ambigus ont été dénoncés par trois des quatre autres candidats républicains, Ted Cruz, Marco Rubio et John Kasich. "Nous ne pouvons pas être un parti qui désigne quelqu'un qui refuse de condamner les tenants de la suprématie blanche et le Ku Klux Klan", a tweeté Marco Rubio. "Le premier président noir des Etats-Unis ne peut pas avoir et n'aura pas pour successeur quelqu'un qui incite à la haine et refuse de condamner le KKK", a dit, sur son compte Twitter, Bernie Sanders, message retweeté (fait rare) par sa rivale Hillary Clinton.